En prévision du mois de Ramadhan : L’Algérienne des viandes table sur « 150 points de vente» à travers le pays
Comme chaque année, à l’approche du mois de Ramadhan, la question de la disponibilité des viandes particulièrement celle relative aux prix se pose avec acuité.
Pour cette année, le « Gouvernement entend faire baisser les prix des viandes rouge sur le marché », assure le PDG de l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR), filiale du Groupe public agro-logistique (AGROLOG), qui compte, selon son premier responsable, « renforcer son réseau commercial à travers le pays.
« Notre objectif c’est d’ouvrir 150 points de vente dans plusieurs wilayas », a en effet indiqué ce lundi matin, Lamine Derradji, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
« Si les prix flambent, c’est principalement en raison de la sécheresse enregistrée, qui a fortement réduit les espaces de pâturages et les zones de parcours » explique le même responsable relevant que le Gouvernement a décidé d’augmenter la ration d’aliment (pour les éleveurs de bétails) subventionné de 300g à 600g par brebis pour les deux mois à venir.
Aussi, pour lutter contre la spéculation, l’Algérienne des viandes propose aux éleveurs des conventions triangulaires avec l’OAIC, ce qui permet de leur assurer un approvisionnement en orge subventionné.
En contre partie, « les éleveurs destinent la totalité de leur production à l’ALVIAR, qui s’assure, à travers son réseau commercial, que la viande soit vendue au consommateur final à un prix plus accessible, conformes à la subvention accordée par l’Etat ».
« L’aliment composé d’orge subventionné proposé par l’OAIC est cédé aux éleveurs à 2600 Da le quintal, contre 5000 à 6000 DA le quintal sur le marché informel l’hiver », note encore Lamine Derradji, qui précise que « ce nouveau dispositif de convention triangulaire a déjà attiré quelques 200 éleveurs adhérents, ce qui représente un cheptel de plus de 20 mille têtes ».
Selon Lamine Derradji, « le marché est perturbé par les éleveurs saisonniers, qui ne disposent pas d’un cheptel permanent. Ils achètent des têtes à l’approche des périodes de forte demande, telles que Ramadan et l’Aid ».
« Cette convention triangulaire entre l’Algérienne des viandes, la fédération des éleveurs et l’OAIC permet également un meilleur recensement des éleveurs et participe à la lutte contre le secteur informel dans la filière et la flambée des prix des viandes », a-t-il soutenu.
M.M.H