Gel des taxes sur de nombreux produits : Abdelmadjid Tebboune veut soulager les algériens
Des mesures inattendues qui viennent fortement soulager les algériens ont été annoncées hier en plein conseil des ministres. Le chef de l’Etat a en effet pris la décision de geler les principales taxes, prévues dans la nouvelle loi de finances, se répercutant sur les prix des produits alimentaires, des nouvelles technologies de la communication ainsi que la prise en charge d’une partie du prix des céréales. L’impacte de ses taxes a déjà commencé à se ressentir durement ces derniers jours. Le pouvoir d’achat et les capacités des citoyens à pouvoir s’approvisionner correctement en ont pris un rude coup. Les produits de première nécessité et les fruits et légumes ont enregistré une flambée importante pénalisant largement les ménages en général. Cette situation a profité aux spéculateurs qui en ont profité pour créer des tensions sur certains produits et les emmagasiner pour pouvoir les vendre aux nouveaux prix avec l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de la loi de finances. Les algériens se sont retrouvés privés de lait ou contraints à faire de longues heures de queue pour obtenir quelques sachets, et il en a été de même pour l’huile aussi. La flambée des prix était appelée a se généraliser aux produits qui ne sont pas dans la catégorie alimentaire. Un climat de mécontentement général s’est installé au sein de la population qui en appelait au président de la république. Les réseaux sociaux ont été inondés d’appels en faveur de la mise en place d’une politique allégeant la souffrance des citoyens. Les importantes décisions de Abdelmadjid Tebboune viennent de se fait rétablir une situation qui ne pouvait qu’empirer. Elles soulagent notamment à la veille du mois de ramadan durant lequel les prix connaissent un envol considérable. A long terme, elles permettront également de revenir à la politique de subvention en quelque sorte. La légalité du choix fait par le président de la république ne peut ici être remise en cause, car il s’agit de choix souverains et que le gel de dispositions quelconques ne peut en aucun cas s’avérer illégal surtout lorsqu’il vient parer a des situations d’urgence. Dans le cas présent, ces mesures sont considérées comme étant une réponse aux préoccupations citoyennes et un allégement de leurs souffrances. Il y a moins de dix jours, une mesure similaire avait été prise envers les avocats qui sollicitaient une révision des dispositions de la loi de finance majorant les impôts auxquels ils sont soumis. Une réunion entre l’Union nationale des avocats ( UNA ) et le ministère des finances avait débouché sur la décision de gel de ses nouvelles dispositions et du retour à l’ancienne législation. L’issue avait été applaudie, aujourd’hui le soulagement gagne l’ensemble des citoyens.
Amel Zineddine