EnR : aller au-delà des obstacles
L’Algérie dispose d’un formidable potentiel dans le domaine des énergies renouvelables, comme source de revenus et un domaine d’investissement porteur et prometteur. Mais ce secteur fait face à des obstacles qui limitent son exploitation.
Sur ce sujet, Hamiti Dalila et Bouzadi Daoud-Dalila, universitaires, soulignent que l’Algérie est confrontée à de nombreux obstacles qui limitent sa bonne utilisation des différentes énergies renouvelables, dont le plus important est «le manque de bonne préparation des programmes correspondants, ainsi que le coût élevé en capital, compensé par l’insuffisance des mécanismes de financement ».
Pour aller de l’avant, les deux universitaires proposent d’opter pour créer des partenariats avec les pays qui ont des expériences réussies à cet égard, pour bénéficier de leurs expériences. Il s’agit aussi de «veiller pour la mise en œuvre sérieuse du programme de développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », « travailler pour rendre les énergies renouvelables disponibles complémentaires aux énergies pétrolières épuisées ».
S’y ajoutent la nécessité de «commencer par de petits projets pour que la perte en projets ne soit pas élevée, «développer des mécanismes et processus de recherche pratiques liés au domaine des énergies renouvelables ».
En effet, l’Algérie est sans doute l’un des pays les mieux lotis au monde en matière d’énergies renouvelables qui se déclinent sous formes d’énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique et celle tirée de la biomasse. L’Algérie dispose d’un des gisements solaire les plus élevés au monde. La durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire national dépasse les 2000 heures annuellement et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et Sahara).
Yacine Bouali