Entreprises en difficultés : le plaidoyer de Mouloud Kheloufi
L’appel du président de l’AGEA, Mouloud Kheloufi, à la création d’un observatoire national des entreprises algériennes, a « pour finalités plusieurs rôles ».
Il est ainsi question de « formuler des propositions et de fournir à l’État des outils de travail lui permettant d’aider les entreprises en difficultés mais aussi « lever le flou qui entoure la situation des entreprises algériennes depuis déjà quelques années « a-t-il indiqué aujourd’hui, samedi 5 juin, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’AGEA.
Et pour lui attribuer un cachet solennel de haute importance, le président de l’AGEA a également appelé à faire rattacher cette instance au président de la République, car a-t-il justifié : «seul le Président est en mesure de faire quelque chose pour la relance des entreprises».
Pour le président de l’AGEA, « cet observatoire sera chargé d’«établir des rapports mensuels par secteur, afin de ne pas laisser la situation s’envenimer» et permettre «aux gens de terrain d’agir».
Plus en détails concernant cet instance qui viendra au secours des entreprises qui pour certaines, ont dû mettre la clé sous la paillasson et pour d’autres ont connu des difficultés insurmontables Mouloud Kheloufi a indiqué : « un rapport élaboré par l’AGEA et soumis aux membres de son Assemblée générale tenue mercredi dernier, a été transmis au président de la République, comportant des propositions concernant l’actualisation des Codes des marchés publics, de l’investissement, du commerce, du travail ainsi que du Code des zones d’activités et industrielles
« L’absence de «textes d’application des lois qui permettent de concrétiser des décisions prises depuis plusieurs années», a-t-il déploré, citant notamment la convention sur le partenariat public-privé qui avait été signée avec le Conseil national économique et social (CNES) en 2018, et qui n’a pas pu être appliquée «faute de textes d’application».
Ferhat Zafane