Programme du Président de la République Abdelmadjid Tebboune
Plan d’action du gouvernement Aimène Benabderrahmane
Entretien avec M. Abdelhakim Belaabed, ministre de l’éducation nationale
Le renouveau de l’enseignement en Algérie
Propos recueillis par Tahar Mansour
Le secteur de l’Education Nationale vient d’entrer dans une phase historique de son histoire avec l’introduction, dès la prochaine rentrée scolaire, de l’enseignement de l’anglais à partir du primaire. Mais ce ne sera pas la seule nouveauté de cette rentrée, il y en aura beaucoup d’autres, comme nous l’a d’ailleurs fait savoir le ministre de l’éducation nationale, M. Abdelhakim Belaabed, au cours d’un entretien qu’il a accordé à ‘La Patrie News’.
Il faut noter que ce secteur vital pour toute nation qui veut aller de l’avant, est au centre des préoccupations des pouvoirs publics avec, à leur tête, le président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, qui en a fait l’un de ses engagements électoraux et qui continuent d’être exécutés de manière programmées.
« Au niveau de notre secteur, celui de l’éducation nationale, comme de celui des autres secteurs, nous sommes en train de mettre en œuvre le programme du président de la république, émanant de ses 54 engagements électoraux et dont le 37ème concerne notre secteur dans lequel il a détaillé toutes les mesures à prendre pour que de grands pas en avant soient réalisés », a affirmé M. Belaabed. « C’est un programme réaliste, pratique qui voudrait hisser l’éducation nationale en Algérie à des niveaux très hauts et très développés et, dans ce cadre nombre de dossiers ont été ouverts et mis en chantier que nous sommes en train de traiter avec la plus grande célérité, selon ce qui a été planifié dans le plan d’action du gouvernement », a-t-il ajouté.
Enseignement de l’anglais à partir du primaire : tout est prêt !
Depuis l’annonce de la décision par le président Abdelmadjid Tebboune lui-même en Conseil des Ministres du lancement de l’enseignement de la langue anglaise à partir du primaire dès la prochaine rentrée scolaire, de grandes discussions ont été engagées à travers toutes les couches de la société algérienne. Alors que la décision a été accueillie très favorablement par les élèves et leurs parents et une grande partie de la société algérienne, certaines parties ont tenté, en vain, de faire douter de la capacité du ministère de l’éducation nationale de relever le défi et d’être prêt pour cette opération dans un laps de temps si court.
M. le ministre de l’éducation nationale est catégorique : « aussitôt la décision annoncé en Conseil des Ministre au mois de juin écoulé par M. le président de la république, nous avons entamé les préparatifs et, aujourd’hui, nous sommes dans une phase avancée de ces préparatifs et l’enseignement de la langue anglaise sera introduit à partir de la 3ème année primaire à dès cette rentrée scolaire ». Il assure aussi que toutes les écoles à travers le territoire national sont concernées par ce nouveau dispositif et : « tous nos enfants poursuivant leurs scolarité à ce niveau (3ème AP) recevront des cours de langue anglaise, nous avons tout préparé, autant pour ce qui est de l’encadrement, des moyens pédagogiques, des programmes et aussi du livre qui sera disponible au mois de septembre prochain », a ensuite tenu à préciser M. Belaabed.
Il ajoute aussi que l’opération de recrutement des enseignants titulaires d’une licence d’Anglais ou de traducteurs de et vers l’anglais est en bonne voie : « contrairement aux rumeurs, nous recrutons des spécialistes en anglais et non pas de n’importe quelle filière car nous voulons enseigner la langue anglaise comme il se doit. En outre, les enseignants recrutés recevront une formation accélérée au début du mois de septembre pour acquérir la pédagogie nécessaire à l’enseignement, notamment pour des enfants de cet âge et ceci comme pour tous les recrutements externes que nous faisons régulièrement ».
L’enseignement de la langue anglaise débutera donc cette année pour la 3ème AP puis l’année prochaine il y aura aussi la 4ème AP et, enfin, l’année d’après c’est la 5ème AP qui sera concernée, pour que l’anglais soit enseigné à travers les trois niveaux dans trois années. L’enseignement de cette langue ne dépassera pas 1 h 30 mn en deux séances de 45 mn chacune.
Du nouveau pour le poids du cartable
« Ce dossier (le poids du cartable) a reçu l’attention nécessaire de la part de M. le président de la république qui a donné instruction afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour d’alléger le poids du cartable et, comme vous le savez, le problème du poids excessif du cartable n’est pas propre à l’Algérie mais il existe dans de nombreux pays, même ceux ayant des systèmes éducatifs plus développés », déclare M. le ministre de l’éducation nationale au sujet de cet épineux problème.
Dans cet objectif, le ministère de l’éducation nationale a pris une batterie de huit dispositions tendant chacune à participer à la réduction du poids du cartable et qui seront mise en œuvre dès la prochaine rentrée scolaire. « Avant d’entamer toute démarche, nous nous sommes rapprochés du ministère de la santé, que nous remercions beaucoup pour son accompagnement, et qui a installé une commission de haut niveau qui a défini pour nous le poids idéal du cartable pour nos élèves selon leur âge et leur niveau scolaire et, suite à cela, nous avons constaté que le cartable devient lourd pour l’élève à partir de la 3ème année primaire », a aussi noté M. Belaabed.
Pour ce qui est des dispositions, c’est la qualité et la nature du cartable elles-mêmes qui doivent être prises en compte, notamment grâce à des rencontres avec les parents d’élèves et des campagnes de sensibilisation. Les élèves doivent aussi éviter de mettre dans leurs cartables ce dont ils n’ont pas besoin.
Le ministère a aussi, dans ce cadre, mis en place une nomenclature pour les affaires scolaires dont une liste nominative a été envoyée aux parents d’élèves agrafée au bulletin scolaire à la fin de l’année écoulée. Cette liste permet d’uniformiser les outils utilisés par les élèves et éviter les surplus, donc pour le poids et même pour le budget familial. L’autre disposition concerne les emplois de temps qui doivent être assez détaillés pour permettre aux parents d’élèves de connaitre, avec précision, quels sont les livres dont a besoin leurs enfants et éviter de leur donner les autres.
Une autre disposition, décidée par M. le président de la république, concerne l’utilisation des Tablettes. « C’est une des solutions préconisées par M. le président de la république pour alléger le poids du cartable. Ainsi, cette année, nous allons mettre à la disposition de 1600 écoles primaires des tablettes, soit au moins une école par commune (il y a 1541 communes en Algérie) », annonce M. le ministre de l’éducation nationale. C’est à partir du 16 aout courant que les tablettes commenceront à être remises aux écoles concernées, l’opération devant prendre fin le 9 septembre prochain. Ces tablettes comporteront tous les livres (numérisés) dont ont besoin les élèves pour chaque niveau de l’enseignement primaire. Il est précisé par ailleurs que les tablettes demeureront au niveau de l’établissement afin de permettre à d’autres élèves de les utiliser quand celui à qui elle a été remise est admis à un niveau plus élevé et c’est aussi une protection pour les élèves contre d’éventuels vols ou une mauvaise utilisation.
Il y a aussi une disposition qui entre en vigueur en Algérie pour la première fois, « c’est le livre électronique que les élèves peuvent télécharger grâce à un code qui leur sera remis à partir de cette année et qui lui évitera donc d’être obligé de porter ses livres scolaires dans son cartable », révèle aussi notre interlocuteur. Ainsi, tous les élèves du cycle primaire dont le nombre dépasse les 5 millions 300 mille reçoivent un code qui leur permet donc de télécharger le livre scolaire dont il a besoin.
Des copies conformes des livres scolaires seront aussi mises à la disposition des élèves qui disposeront alors du livre original en classe et de la copie à la maison, une autre manière d’alléger le poids du cartable en évitant d’y mettre les livres. Cette disposition sera généralisée pour les 3ème, 4ème et 5ème AP, soit près de 3 millions d’élèves, car : « ce sont ces niveaux de scolarité qui comportent des livres alourdissant le cartable des élèves », explique encore notre interlocuteur.
« Grâce à toutes ces dispositions, et notamment la dernière, nous aurons donc mis fin à ce problème qui n’a que trop duré dans notre secteur, mais qui n’a pas été réglé jusqu’à maintenant. Cette année, nous aurons donc franchi de grandes étapes dans l’allègement du cartable pour nos potaches du primaire à la faveur des décisions et orientations de M. le président de la république qui n’a eu de cesse de trouver les solutions adéquates à cette problématique », a enfin rappelé M. Belaabed.
Enfin, nous apprenons que des casiers individuels dans lesquels seront placés les livres et les tablettes des élèves sont en phase d’étude pour être placés dans toutes les écoles du territoire national, en coordination avec le ministère de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire.
Modification des programmes scolaires
« Au cours du Conseil des ministres du 19 juin 2022, le président de la république a émis des recommandations de grandes valeurs à travers lesquelles il a nous a conseillé de prendre le temps nécessaire pour revoir ou modifier les programmes de l’éducation nationale car l’école algérienne n’appartient pas seulement au ministère de tutelle mais elle est le bien de toute la nation algérienne et il estime que chacun a le droit de donner son avis en ce qui concerne les programmes », a déclaré le ministre de l’éducation nationale qui ajoute que tous les avis doivent être pris en compte afin d’arriver à un consensus national. M. Belaabed estime qu’il faudrait se baser sur les avis et études des experts et des spécialistes en pédagogie et « nous avons bien l’intention de revoir les programmes, mais sans précipitation et en y faisant participer tous les spécialistes et toutes les composantes de la société algérienne pour sortir avec des programmes nouveaux qui ne sortent pas du cadre de nos valeurs historiques, religieuses et nationales », a-t-il déclaré.
Gestion et entretien des écoles primaires
La gestion financière et l’entretien des écoles primaires étant à la charge des APC (collectivités locales) alors que la gestion pédagogique est du ressort du ministère de l’éducation nationale a toujours constitué la pierre d’achoppement pour ces établissements qui ne sont pas toujours pris en charge de manière efficiente, notamment dans les communes aux revenus modestes. Plusieurs solutions ont été préconisées, certaines n’ayant pas atteint les objectifs requis, les pouvoirs publics ont décidé la création d’une commission mixte composée de représentants des deux ministères pour une gestion commune plus efficace. « Le décret exécutif 16-226 paru en 2016 a mis en place un Conseil de coordination et de concertation dans chaque commune et composé des responsables des écoles primaires et de représentants de l’APC pour prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer l’entretien et la fourniture de tout ce dont a besoin l’établissement. Après l’installation et l’entrée en fonction de ces conseils, les choses se sont améliorées de manière sensible, nous sommes d’ailleurs en train de mettre au point un fichier numérique concernant les près de 21 000 écoles primaires à travers le territoire national pour connaitre la situation de chacune d’elles et pour opérer des contrôles réguliers », a affirmé M. Belaabed.
Pas d’augmentation du prix du livre scolaire
« Aucune augmentation des prix du livre scolaire », a été la réponse catégorique de M. Abdelhakim Belaabed, ministre de l’éducation nationale. En effet, plusieurs supports médiatiques avaient rapporté des rumeurs selon lesquelles les prix des livres scolaires allaient connaitre des hausses significatives, certains ayant même donné les nouveaux prix. Il n’y aura donc aucune augmentation des prix du livre scolaire malgré les hausses des prix du papier sur les marchés mondiaux, assure le ministre de l’éducation nationale qui affirme qu’au contraire son département a mis tout en œuvre pour rapprocher le livre scolaire des élèves et de leurs parents et pour leur faciliter son acquisition.
Ainsi, le livre scolaire se trouvera au niveau des établissements scolaires, son endroit naturel : « contrairement aux rumeurs lancés l’année écoulée faisant état de l’abandon du ministère de l’éducation nationale de la vente des livres scolaires au profit du secteur privé, je dirai qu’il n’en est rien et que le livre scolaire ne peut sortir de son cadre naturel qu’est l’établissement scolaire », a tenu à préciser M. Belaabed.
Notre interlocuteur nous informe ensuite que son département a initié en outre plusieurs autres moyens d’acquérir leurs livres, bien entendu au niveau des établissements dont ils dépendent, ensuite auprès de près de 1500 points de vente dans des librairies à travers le territoire national et à travers des expositions qui sont tenues dans l’ensemble des 58 wilayas du pays. Ils auront aussi le moyen d’acquérir le livre à distance et se les faire livrer à domicile contre une somme étudiée, le prix étant le même pour un, deux élèves ou plus. Les parents d’élèves auront aussi la possibilité de payer les livres par mandat ou en utilisant leurs cartes CIB ou Eddahabia.
Les fonctionnaires chargés de la vente de ces livres bénéficieront d’une prime en contrepartie du travail à effectuer en plus et pour le transport des livres.
Le livre scientifique en braille : une autre révolution
C’est une autre réalisation d’importance qui vient s’ajouter à tant d’autres ces dernières années pour le secteur de l’éducation nationale, nous pouvons dire que c’est une véritable révolution. « L’Algérie est le seul pays arabe et africain à imprimer le livre scientifique scolaire en braille, ce qui a permis à nos élèves souffrant de cécité de bénéficier d’un enseignement meilleur malgré leur handicap visuel. D’ailleurs grâce à cette technologie introduite récemment en Algérie, les élèves non-voyants découvrent de nouveaux horizons et voient leur chance de poursuivre leurs études supérieures se multiplier. Nous sommes fiers de posséder et d’utiliser cette technologie dont les retombées bénéfiques sont déjà visibles par le nombre d’étudiants souffrant de cécité qui ont réussi aux examens dans les filières scientifiques », a ajouté M. le ministre de l’éducation nationale.
La filière artistique à partir de l’année prochaine
« En vérité, le président de la république a été bien inspiré en décidant de donner une importance aux arts en général afin de les valoriser et de donner à l’art son droit en Algérie, qui est d’ailleurs connue pour son potentiel artistique. Donc à partir de la prochaine année scolaire, une nouvelle filière sera introduite dans l’enseignement secondaire général et technologique dénommée ‘filière des arts’ », annonce avec fierté M. Abdelhakim Belaabed, le ministre de l’éducation nationale.
Ainsi, l’enseignement artistique sera la septième filière enseignée en 2ème et 3ème secondaire, après la 1ère année considérée comme tronc commun. Quatre matières artistiques seront donc enseignées : le dessin, la musique, le théâtre et le cinéma/audiovisuel. « J’ai eu l’honneur d’avoir des instructions directes de la part de M. le président de la république par lesquelles mon attention a été attirée par ce que les nations ont réussi à faire grâce aux arts dans toutes leurs composantes, ainsi que le bénéfice que nous pouvons en tirer même dans la vie sociale, économique, il y a même des Etats qui ont construit leur économie autour des rentrées financières générées par les performances artistiques de leurs citoyens ».
L’intégration de cette filière artistique se fera en coopération avec le ministère de la culture avec lequel nous avons signé une convention. Nous apprenons aussi qu’un grand nombre d’élèves des lycées ont opté pour cette filière et une commission mixte s’est déplacée dans toutes les wilayas pour procéder aux choix des candidats et les orienter.
Un lycée artistique
Le ministère de l’éducation nationale s’est lancé dans la réalisation d’un ‘Lycée artistique’ sur les hauteurs d’Alger qui accueillera à partir de la prochaine rentrée scolaire les élèves qui ont choisi cette filière et qui ont fait l’objet d’une opération de tri de la part de la commission mixte. « Nous avons terminé tous les préparatifs, les programmes sont prêts, de même que tous les moyens pédagogiques et didactiques », précise encore notre interlocuteur.
Transport et cantines scolaires : bientôt une couverture de 100%
« Les instructions et les recommandations de M. le président de la république ont été claires, précises et strictes concernant le volet du transport et des cantines scolaires et tous les responsables concernés en ont pleine conscience. Nous comptons donc arriver à une couverture de 90% à la rentrée scolaires pour atteindre les 100% d’ici la fin de l’année en cours. Tous les moyens sont disponibles et même le prix du repas a été revu, notamment dans les zones du Grand Sud », a assuré M. le ministre de l’éducation nationale, avant de faire remarquer que : « les cantines scolaires sont importantes car elles assurent un rôle pédagogique et social et non uniquement alimentaire ».
Concernant le transport scolaire, une commission mixte entre les ministères de l’éducation nationale, de l’intérieur et des collectivités locales et de la solidarité est en train d’examiner de manière détaillée la carte de transport scolaire à travers l’ensemble du territoire national. La commission a pour mission de rationnaliser les moyens déjà en place, notamment en en faisant bénéficier prioritairement l’élève qui en a le plus besoin.
Statut particulier du personnel de l’éducation nationale
Très attendu par l’ensemble de la famille de l’éducation nationale, le statut particulier du personnel de l’éducation nationale a fait l’objet d’une grande attention aussi bien de la part du président de la république que de celle du ministre de l’éducation nationale. « Comme vous le savez, le président de la république a ordonné que le statut particulier de l’éducation nationale soit revu et là, il a mis son doigt sur la blessure ! Le statut particulier est la vie professionnelle et sociale et tous cherchent à être promus et à améliorer leur réalité professionnelle. Dans ce cadre, nous avons entamé, en coordination et en coopération avec le partenaire social, que nous tenons à remercier car il nous a accompagnés et nous accompagne jusqu’à maintenant, des réunions périodiques et régulières, pratiquement chaque semaine sont tenues, et nous sommes en train d’étudier chaque catégorie à part, en nous débarrassant de tous les problèmes qui étaient apparus dans le statut particulier de 2012. Nous avons aussi écouté tous les syndicats qui ont, chacun, présenté leurs propositions et nous sommes en train de mettre au point les dernières touches pour sortir avec une copie qui, nous l’espérons, recueillera l’unanimité des partenaires sociaux, de même que l’administration qui recherche l’amélioration constante ».
A la fin de l’entretien qu’il nous a accordé en exclusivité, le ministère de l’éducation nationale, M. Abdelhafid Belaabed a tenu à saluer l’ensemble des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale. « Nous sommes une famille du secteur forte de plus de 800 000 fonctionnaires et tous ont mené à bien leurs missions. Je les salue pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour relever les défis et pour avoir fait parvenir le message éducationnel et pédagogique dont ils ont été chargés, notamment lors des trois dernières années, des années qui ont connu la pandémie de covid19. Malgré toutes ces difficultés, malgré les contraintes multiples, ils ont réussi à inculquer le savoir aux élèves qui leur ont été confiés et les résultats de fin d’année mettent en valeur tous les efforts consentis. Si nous prenons l’exemple du Baccalauréat 2022, il faut rappeler que c’est un baccalauréat de trois années de pandémie, mais ceci n’a pas impacté la volonté des enseignants et des fonctionnaires qui ont relevé le défi. L’école algérienne est en passe de connaitre de grandes révolutions qualitatives toutes contenues dans le 37ème engagement du président de la république que le ministère de l’éducation et tout le gouvernement n’ont de cesse de mettre à exécution », a-t-il tenu à ajouter.
Tahar Mansour