Espagne : Des associations fantoches financés par le Makhzen
Quand il s’agit pour lui de défendre ses « provinces du sud », le Maroc ne lésine guère sur les moyens. Ni sur les méthodes surtout. Quand il s’agit de faire appel à des agents sahraouis félons, à la tête d’associations fantoches, agissant sous les ordres de Yacine Mansouri, patron de la DGED, les services d’espionnage et de renseignements marocains.
Dans une vidéo fort didactique, et montée par d’authentiques Sahraouis, épris de leur patrie, on retrouve le déroulé de l’article-révélation du journal El Mundo concernant ces discrètes infiltrations et corruptions, et dont nous avions déjà fait état précédemment. Les barbouzes marocains financent des » associations anti -sahraouies.
La double diplomatie du Makhzen, tant parallèle qu’officielle, et cela est désormais axiomatique, carbure carrément à la carotte et au bâton. Les exemples y sont légions. Les agents de Yacine Mansouri et les « diplomates » de Nacer Bourita, ministre marocain des Affaires Étrangères, optent tour à tour, selon l’efficacité des méthodes choisies et les résultats obtenus, entre une corruption endémique et un chantage soigneusement entretenu.
Le dernier exemple en date nous est fourni par El Mundo. Mieux, celui-ci fait carrément référence dans son article à un rapport du CNI, les services secrets espagnols, selon lesquels les barbouzes de Yacine Mansouri financent secrètement et très généreusement des associations fantoches hostiles au Polisario et à l’indépendance du Sahara Occidental.
Très précis, le rapport en question désigne les coquilles vides que sont l’ACAVIT, une association censée défendre les droits des victimes du terrorisme iles aux Canaries, ainsi que l’ASDEH, une autre association prétendument engagée en Espagne dans la défense des droits de l’Homme. Inutile de souligner ici que ces associations sont téléguidées par les services marocains, aux mains de Sahraouis félons et collabos, comme il en existe partout dans le monde.
Leur but est de nuire au Polisario, fomenter de fausses accusations contre lui, et parasiter le débat autour du combat noble du peuple de ce pays occupé par le Maroc en faveur de son indépendance.
La plainte déposée contre le président sahraoui, Brahim Ghali lors de son hospitalisation à l’hôpital de Longorno entre dans ce cadre précis. Pour preuve : l’instruction de cette fausse affaire a fini en non-lieu.
Les criminels et les assassins sont en effet dans les territoires occupés, où Staffan de Mistura, envoyé personnel du SG de l’ONU, n’a pas le droit de se rendre. Les noms de certains de ces agents félons sont également fournis, de même que les facilités et l’argent dont ils bénéficient durant leurs déplacements en territoires occupés sahraouis.
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R.B