Fin de mission pour l’algérienne Leïla Zerrougui, représentante de l’ONU en RDC
Leïla Zerrougui, représentante spéciale et Chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO, RDC), a fait ses adieux ce mercredi au peuple congolais.
Nommée à ce poste le 27 décembre 2017 par António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, Leïla Zerrougui avait succédé au nigérien Maman Sidikou. Elle avait été choisie pour ses compétences « en matière de gestion et de leadership ».
« Experte juridique en matière des droits de l’homme et de l’administration de la justice, Mme Zerrougui a mené une éminente carrière dans le renforcement de l’état de droit et la défense des stratégies et des mesures de protection des groupes vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. Membre du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de 2001 à 2003, elle en a été Présidente-Rapporteuse de 2003 à 2008 », souligne le site de l’ONU.
Ce mercredi, la diplomate algérienne a animé sa dernière conférence de presse en sa qualité de cheffe la MONUSCO. « J’aurais toujours le Congo dans mon cœur (…) Le Congo est un grand pays, entouré de neuf pays. Il ne doit se permettre de rester à la traîne », a-t-elle notamment déclaré, selon Radio Okapi.
Elle a par ailleurs appelé les Congolais à « garder espoir », mais aussi « à continuer de faire avancer la paix dans leur pays ». « Le Congo est un pays qui a les moyens de pouvoir s’en sortir », a-t-elle estimé.
Née en 1956, Leïla Zerrougui est diplômée, pour rappel, de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en 1980.
Skander Boutaiba