France : nouvel acte ciblant la communauté musulmane
A Rennes, une ville située en Bretagne, dans le nord-ouest de la France, un centre culturel islamique a été la cible d’une attaque. Des tags antimusulmans ont été découverts ce dimanche sur les murs de l’édifice.
« Des inscriptions islamophobes ont été découvertes ce dimanche sur les murs du centre culturel islamique Avicenne de Rennes (Ille-et-Vilaine), qui sert notamment de salle de prière à des fidèles », rapporte BFM TV qui cite une source policière.
Sur Twitter, Gérald Darmani, ministre français de l’Intérieur, a condamné cet acte. Il a annoncé, dans le même contexte, qu’il se rendrait sur place ce dimanche, en fin de journée. « Les nombreuses inscriptions anti-musulmanes sur les murs de la mosquée Avicenne de Rennes sont inacceptables. Toute ma solidarité avec les musulmans de notre pays », a-t-il réagi.
Toujours dans l’ouest de la France, la police judiciaire d’Angers, avec l’appui du Raid (unité d’élite de la police française), a interpellé, mercredi dernier, un homme âgé de 24 ans à Challans (Vendée).
Il menaçait, selon Ouest France, de commettre de se rendre à la mosquée du Mans (Sarthe) et d’y commettre un attentat.
Enfin, le Parquet national français antiterroriste (PNAT) a demandé un procès contre un groupuscule d’ultradroite qui a choisi OAS pour appellation, à l’image de l’organisation criminelle du même nom qui avait semé la terreur en Algérie à l’approche de l’indépendance.
D’après Le Monde, les individus, formant ce groupuscule, sont soupçonnés d’avoir voulu cibler Christophe Castaner, ancien ministre français de l’Intérieur, et Jean-Luc Mélenchon, député et président du parti la France insoumise.
Ils avaient également des membres de la communauté musulmane dans leur collimateur, notamment à Marseille où beaucoup de ressortissants algériens, mais aussi maghrébins, sont établis.
Le PNAT a demandé que les suspects soient jugés pour « association de malfaiteurs terroriste », six devant le tribunal correctionnel et les trois autres, mineurs au moment des faits, devant le tribunal pour enfants, a ajouté Le Monde.
Skander Boutaiba