Gestion des affaires du pays : Les erreurs du passé ne sont plus tolérées
Les erreurs du passé ne sont plus tolérées au plus haut niveau de l’Etat. Des sanctions prises au cours de cette semaine pour rétablir l’ordre et le sérieux dans la gestion des affaires publiques et d’Etat démontrent clairement ce qu’il en est. Ce mercredi, tous les
responsables de l’inauguration d’une douche dans une cité universitaire pour filles à Batna ont été démis de leurs fonctions.
L’information annonçant leur limogeage a été martelée à travers tous les médias lourds de façon à bien marquer l’événement et donner l’exemple à tous ceux qui se risqueraient à rééditer la même pratique. Les faits se sont produits mercredi 8 Mars, et les auteurs
d’une cérémonie incroyable mise en place pour la circonstance ont tenté de se justifier en liant l’ouverture des douches à la journée internationale de la femme. Une vidéo filmée au cours de cette inauguration et fortement critiquée par les internautes a très vite alerté les autorités qui ont agi sans tarder en limogeant les responsables de cette situation. La rapidité avec laquelle l’affaire a été prise en charge et les décisions prises s’expliquent manifestement par le suivi opéré à plusieurs niveaux afin de sauvegarder l’ordre dans les actions publiques entreprises. A différentes occasions, le chef de l’Etat s’est exprimé au sujet de la nécessité d’offrir une image honorable du pays et de combattre toutes les vieilles pratiques qui lui ont causé du tort. A plusieurs reprises, Abdelmadjid Tebboune
a appelé les fonctionnaires à rompre avec les mentalités qui entravent la progression vers une Algérie meilleure au service des citoyens. Des mises en garde sévères ont été aussi adressées aux walis chargés d’œuvrer pour une meilleure prise en charge des algériens et l’organisation d’un cadre de vie décent, Dans ce contexte, la cérémonie qui s’est déroulée à la cité universitaire de Batna semble avoir été perçue comme une activité ridicule qui renvoie à d’anciennes époques et terni l’image du pays.
Deux jours après cet incident, une autre sanction de taille était annoncée, cette fois contre l’ex ministre des transports. L’information a été rendue publique dans un communiqué publié par la présidence de la république qui évoquait une « faute grave ». C’est la première fois qu’un texte écrit à ce niveau apportait des précisions sur l’origine du limogeage d’un haut responsable de l’Etat. Bien que la faute en question n’ait pas été dévoilée, le fait d’en faire état apporte une fois de plus la preuve du suivi opéré en haut
lieu pour une gestion sérieuse et assidue des affaires du pays.
Amel Zineddine