Gouvernement Netanyahu : Une première défection enregistrée
Le bateau gouvernemental du bourreau Netanyahu prend l’eau de toutes parts. Il est donc normal que des défections y soient enregistrées. Celles-ci sont même appelées à être suivies par d’autres dans les touts prochains jours. En attendant, le député Gideon SaarGideon Saar, président du parti New Hope-The United Right, a annoncé sa démission du gouvernement criminel et néonazi de Netanyahu. Il avait déclaré, il y a une dizaine de jours, qu’il se retirerait du gouvernement si Netanyahou ne l’incluait pas dans le cabinet de guerre. Longtemps challenger du premier ministre au sein de leur parti, le Likoud, il avait finalement opté pour une autre stratégie politique basée sur les mêmes fondements. « La prolongation de la bataille (dans la bande de Gaza – NDLR) a dégradé notre position sur la scène politique internationale », a-t-il expliqué. S’agissant de la raison de sa démission du gouvernement, il a souligné : « Je ne peux pas assumer de responsabilité tant que je n’ai pas, à mon sens, la possibilité pratique d’influencer l’orientation de la politique. Je n’en vois tout simplement plus l’intérêt. » Sa défection a immédiatement été saluée par le chef de l’opposition sioniste à la Knesset, le Parlement israélien, Yaïr Lapid. Il est vrai que la fausse image d’Israël bâtie patiemment aux yeux du monde, faisant de ce régime d’apartheid « l’unique démocratie au Moyen-Orient, s’est définitivement écroulée avec les atrocité gratuites et sadiques commises à Gaza. Les bombardements se poursuivent à Gaza. Malgré la décision du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a appelé, lundi 25 mars, à un cessez-le-feu immédiat et à l’engagement d’une véritable aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. Le gouvernement israélien ne se sent visiblement pas lié aux décisions de l’ONU, cette même organisation qui avait décidé, en novembre 1947, de la partition de la Palestine historique en deux États. Washington, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité, protège Israël, et lui permet de défier impunément le droit international. Dire que des président ont été assassinés, et des pays totalement détruits pour beaucoup moins que ça, et parfois sur la base de fausses preuves, comme ce fut le cas dans l’invasion de l’Irak. A Gaza, le dernier bilan macabre fait état de pas moins de 32.414 morts et 74.787 blessés, constitués à plus de 70 % de femmes et d’enfants.
Ali Oussi