Humeur
Histoires de poupées matriochkas
Par Mohamed Abdoun
Non ! Non et mille fois non, si le moindre doute pouvait persister dans mon esprit, il est désormais levé. Le cas Xavier Driencourt relève de la psychiatrie. Ce type est un malade. Un grand malade. La fixation maladive qu’il fait sur l’Algérie a finit par le rendre aigri, haineux, revanchard et hypochondriaque. Ce gars me fait désormais pitié. Et, au moment où je m’apprêtait à disserter sur le fait qu’un cas psychiatrique notoire ait pu échapper à la « ferme vigilance » des préposés du Quai d’Orsay, je me suis remémoré la liste interminable des frasques de bon nombre de diplomates hexagonaux désignés au niveau de bon nombre des anciennes colonies de la France impériale. Impérialiste et impérieuse surtout. Non, le cas Driencourt n’est pas isolé. Sa maladive obsession, qui trahit un grave traumatisme qu’il a dû subir ici, chez nous, lui a fait franchir le Rubicon. Ici, il vient de se faire gracieusement publier une tribune sur Le Figaro, journal de Zemmour et de D’Ormesson, sur la prétendue interdiction du film Barbie en Algérie. Le tout, agrémenté d’un très mauvais jeu de mot. Inutile de répondre à ce fielleux provocateur pour lui dire que nous nous sommes libres d’agir comme bon nous semble chez nous. Car nous sommes indépendants. Et notre indépendance, noud ne la devons certainement pas à Driencourt et aux gens de son espèce. Avec sa haine et sa rancœur soigneusement cachées des années durant, il me fait irrésistiblement penser aux poupées matriochka. Car, on parle de Barbie ici. Comme si on n’avait que ce sujet de préoccupation en tête. Ciel ! Plutôt mourir que de ne pas voir cette barbante Barbie. Trêve de galimatias. Driencourt est de plus en plus mesquin et pathétique. Si des journaux (de droite), lui prêtent encore une oreille attentive et un espace complaisant, c’est qu’ils n’en pensent pas moins. Ah ce syndrome du paradis perdu. C’est nous qui nous y vautrons. La douceur de vivre en Algérie n’a pas son égale en Algérie. Un vrai régal. N’est-ce pas excellence ?
Wana aâreft…
M.A.