Niger : une trentaine de civils assassinés
Selon des sources locales, ce sont des assaillants venus à bords de plusieurs motos qui ont semé la terreur dans plusieurs villages des communes de Dessa et de Mehanna, dans la région de Tillabéri. Au moins trente-une (31) personnes ont été tuées lors de ces raids dans cette zone située près des frontières burkinabè et malienne, où sévit principalement l’Etat islamique au Sahel (EIS). Le même jour, une embuscade meurtrière menée par des djihadistes a visé un convoi de l’armée nigérienne entre Torodi et Boni, dans la même zone, faisant 17 tués et 20 blessés parmi les soldats, selon un communiqué publié ce jeudi par le ministère de la Défense nationale. Ces attaques s’ajoutent à une série de raids jihadistes contre des positions militaires et des populations civiles enregistrées cette semaine dans cette zone en proie à l’insécurité du fait des groupes armés terroristes (GAT) depuis 2015. Des attaques qui se sont amplifiées ces derniers jours alors que depuis quelques temps, on assistait à une certaine accalmie du fait du renforcement du dispositif sécuritaire déployé dans la zone. Dans un communiqué ce mercredi, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a condamné « fermement » ces attaques et a appelé les dirigeants militaires du Conseil national pour la sauvegarde la patrie (CNSP), la junte militaire au pouvoir à Niamey, « à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger afin de pouvoir concentrer leur attention sur la sécurité dans le pays.
R.I.