Les massacres de masse àGaza, depuis que le mouvement de résistance Hamas a pris de court et court-circuité ses ennemis néonazis dirigés par Netanyahu en acceptant l’accord de cessez-le-feu proposé par l’Egypte, viennent de prendre une tournure à tout le moins franche et clairement établie. Le bourreau Netanyahu ne cherche pas (vraiment) à éliminer le Hamas, dont il a encouragé la naissance et le financement pendant des années. Ni même à récupérer les colons détenus par ce mouvement de résistance. Non, Netanyahu et tous les dirigeants de l’entité israélienne, comme l’ont déjà prouvé les 17 ans de blocus criminel imposé à Gaza, cherchent à punir collectivement les populations de cette enclave à cause de leur choix électoral et politique. Outre le sadisme et la cruauté lié à cette punition collective, les dirigeants de l’entité israélienne espèrent lasser la résistance passive des Palestiniens de Gaza, afin de la forcer à déserter massivement leurs terres ancestrales et de prendre ainsi leur place. Un processus similaire se déroule à Al Qods, où une insidieuse judaïsation ne s’est jamais arrêtée depuis la Nekba de 1947. Bref, en attaquant Rafah, arrivant jusqu’aux portes de l’Egypte, en dépit de l’accord donné par le Hamas de se plier à l’accord de paix proposé, le néonazi Netanyahu révèle ses véritables intentions génocidaires et criminelles. Son arrivée à Rafah, et sa prise de contrôle du passage en y faisant flotter un drapeau israélien rompt de facto l’accord de Camp David. Netanyahu, qui joue avec les nerfs de la planète entière, donne l’air de chercher jusqu’où il peut aller dans ses massacres de masse et ses crimes contre l’humanité sans que personne ne l’oblige à stopper sa folie meurtrière. Le président-maréchal Sissi avait qualifié de Casus Belli l’entrée de l’armée d’occupation à Rafah. Elle y est entée, et le Caire s’est contenté d’élever de molles et impuissantes protestations. Idem pour le américain Joe Biden, dont le pays fournit massivement les armes et les munitions nécessaires à la poursuite du génocide à Gaza. A présent, et à des degrés divers, c’est la planète entière, qui est devenue complice de l’élimination ethnique des Palestiniens de Gaza, en attendant ceux de Cisjordanie. Après des mois de vaines mises en garde égyptiennes, l’armée israélienne a annoncé ce mardi avoir pris le contrôle du passage de Rafah, le principal lien entre l’Égypte et la bande de Gaza. Cette opération marque la première incursion israélienne dans le corridor de Philadelphie depuis le retrait de Gaza en août 2005, un corridor de 14 kilomètres de long désigné comme zone tampon en vertu de l’accord de paix entre l’Égypte e l’entité israélienne. En réaction, le ministère des Affaires étrangères égyptien a rapidement condamné les opérations militaires à Rafah, soulignant l’impact désastreux sur plus d’un million de Palestiniens qui dépendent de ce passage pour les secours et les aides médicales.
L’entité israélienne tue pour… tuer, par sadisme et expansionnisme !
L’Égypte a appelé l’entité israélienne à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter les politiques risquées qui pourraient mettre en péril les efforts de paix en cours. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré que le monde avait échoué à empêcher l’offensive israélienne à Rafah, témoignant d’une impuissance internationale. Les médias égyptiens ont rapporté que Le Caire a exigé l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes. Un haut fonctionnaire, sous couvert d’anonymat, a averti des graves conséquences de l’incursion. Le ministre de la Défense égyptien, Mohamed Zaki, a rencontré le commandant de CENTCOM américain pour discuter de la situation, soulignant l’importance de coordonner les efforts internationaux pour un cessez-le-feu à Gaza. Par ailleurs, l’Égypte a protesté contre la diffusion par l’entité israélienne de vidéos montrant le drapeau israélien à Rafah, considérant cela comme une atteinte à ses efforts de minimisation des conflits près de ses frontières. Un accord avait été conclu pour qu’une société de sécurité américaine prenne la gestion de Rafah, conditionnant la restriction des opérations israéliennes pour empêcher le Hamas de contrôler le passage. Dès janvier, le chef de l’Autorité d’Information égyptienne avait prévenu qu’une avancée israélienne vers le corridor de Philadelphie menacerait gravement les relations égypto-israéliennes. L’Égypte a réitéré son refus de toute tentative de déplacement des Palestiniens vers le Sinaï et a affirmé maintenir ses frontières à l’abri des ambitions israéliennes. En septembre 2005, l’accord de Philadelphie avait formalisé le retrait israélien et la remise du contrôle de Rafah aux Palestiniens, un accord qui semble aujourd’hui plus fragile que jamais. Ce développement à Rafah non seulement souligne l’impuissance égyptienne face aux actions unilatérales d’Israël, mais il met également en lumière la complexité des enjeux sécuritaires et diplomatiques dans la région, où chaque mouvement a des répercussions profondes pour les populations civiles et la stabilité régionale. Le bilan macabre, depuis le début des massacres de masses en date du 8 octobre passé s’’est élevé ce mercredi à pas moins de 34.789 morts et 78.204 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Ali Oussi