Ils commémoraient la journée nationale du Chahid : Les Algériens de France dénoncent « la mafia » du Makhzen
La célébration de la Journée du Chahid, le 18 février de chaque année, se veut une occasion pour évoquer les étapes importantes de la Guerre de libération nationale et les sacrifices de nos martyrs.
C’est cette date qui a été choisie par nos compatriotes résidant en France et dans d’autres pays pour célébrer cette Journée emblématique.
Encore une fois, la Communauté algérienne établie en France, et dans un élan patriotique exceptionnel, a répondu présente et confirme ainsi son fort attachement à la mère patrie, en dépit de l’interdiction des autorités françaises dont la position sur la question mémorielle n’a pas évolué d’un iota, faisant encore dans la confusion entre l’agressé et l’agresseur, le colonisateur et le colonisé.
En effet. Les Algériens étaient nombreux à répondre à l’appel lancé à l’occasion, par bon nombre d’associations, l’objectif étant, de préserver et renforcer les fondements de l’unité nationale mai et surtout avez démentir tous les pronostics, prouvant une énième fois votre attachement à la mère patrie et prouvant ainsi que l’Algérie est une et indivisible.
Loin d’être une simple date sur le calendrier, la Journée du Chahid est un pont entre le passé et le présent, un moment de transmission entre les générations.
« Si nous sommes là aujourd’hui, c’est d’abord pour réaffirmer notre attachement à notre mère patrie, l’Algérie, un pays souverain, libre et indépendant, mais et surtout un pays qui se développe et ce grâce à l’implication de toute ses forces vives », affirme-t-ils unanimement.
Pour ce dernier, la journée du Chahid, a plus d’une symbolique. C’est un hommage aux millions d’Algériens, tombés au champ d’honneur en défendant le droit de leur pays à recouvrer sa pleine souveraineté nationale.
« C’est d’ailleurs le message que nous sommes tenus de transmettre aux générations futures », aassurent-ils.
Un avis partagé par une dame, la soixantaine qui se tenait non loin de là. Elle s’est avérée par la suite, étant une fille d’un moudjahid (moussabel) ayant « connu » Ferhat Abbas et Houari Boumediene.
Son message à l’occasion, se voulait surtout un « hommage » à toutes les femmes algériennes durant la guerre de libération nationale. « Cette femme n’a pas seulement porté ceux qui ont fait notre fierté aujourd’hui, mais, elle aussi a été au front, dans les rangs de l’ALN », a-t-elle dit.
Non seulement. Trop attachés à leur mère patrie, les Algérien, ont, d’une seule voix, dénoncé la propagande du Makhzen, ses relais médiatiques et l’acharnement contre notre pays, des services du renseignement de Mohamed VI impliqués non seulement dans la contrebande de drogue vers l’Algérie, mais dans tous les complots qui se trament contre elle.
« A bas la mafia Makhzen », peut-t-on en effet entendre dire dans des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux d’un rassemblement des Algériens de France à Marseille.
Il est en tout cas, historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.
Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale.
Cette guerre dans laquelle le Royaume du Maroc avait engagé des armements et des équipements lourds particulièrement meurtriers a coûté à l’Algérie 850 valeureux martyrs qui ont donné leurs vies pour la préservation de l’intégrité territoriale de la patrie dont ils avaient contribué à la libération.
R.N