L’entreprise Kahrakib renouvelle son syndicat
La Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG) a organisé, mercredi dernier, une conférence élective pour la désignation d’un conseil syndical, un bureau syndical et un secrétaire général du syndicat de l’entreprise Kahrakib, une filiale du groupe Sonelgaz.
Cette conférence a été présidée par Achour Telli, le secrétaire général de FNTIEG. Bien évidemment Ammar Medjbeur, président directeur général (PDG) de l’entreprise, était présent.
A l’issue du vote, onze délégués, qui composent désormais le conseil syndical, ont été élus. Après quoi, le secrétaire général a été choisi, toujours par voie élective, parmi les délégués élus. Un seul candidat s’est présenté, en l’occurrence Noureddine Zaoui. Il a été élu à l’unanimité pour un deuxième mandat.
L’opération électorale ne s’est pas arrêtée là. Six délégués ont été élus pour former le bureau syndicat. Selon Kahrakib, ils ont été élus en prenant compte de « l’équilibre régional ».
Dans une allocution, M. Medjbeur a appelé les travailleurs de l’entreprise à s’articuler « autour d’un seul objectif » et « à travailler dans l’intérêt de Kahrakib et de sa pérennité ». « C’est une jeune entreprise qui a 40 ans d’âge. Mais elle fait partie d’un groupe qui a un nom, un label », a-t-il rappelé.
De son côté, M. Telli a félicité le secrétaire général du syndicat d’entreprise. Il l’a invité à être « à la hauteur de la confiance placée en lui par ses pairs, pour représenter dignement les travailleurs tout en préservant les intérêts de la société ».
Naturellement, le président de la FNTIEG n’a pas manqué l’occasion pour aborder l’amélioration des conditions de travail. « La santé des employés prime sur toutes les autres considérations », a-t-il signifié.
Enfin, M. Zaoui a remercié les délégués de leur confiance. Il s’est voulu rassurant quant à la sauvegarde des intérêts de l’entreprise, à la préservation des postes d’emploi ces temps durs mais aussi à veiller sur l’amélioration des conditions de travail.
Skander Boutaiba