La leçon d’histoire d’un écrivain jordanien à Macron : ‘La nation française a émergé grâce au soutien de la marine algérienne’
Les propos malsains du président français Emmanuel Macron devant des citoyens français d’origine algérienne, se demandant –et affirmant- que la Nation algérienne n’existait pas avant la colonisation française, a donné lieu à des réponses cinglantes et à de nombreuses mises au point de la part du gouvernement algérien, de la classe politique et de l’ensemble des citoyens algériens, outrés par ces paroles pleines d’arrogance sorties de la bouche du président français, qui se sentait alors dans la peau d’un colonisateur qui avait tous les droits sur les pays sous sa coupe.
Alors que la colère de tous les algériens n’est pas encore émoussée, loin s’en faut, une autre voix, éprise de justice et de vérité, remet Emmanuel Macron à sa place et lui donne une magistrale leçon d’histoire, l’histoire de la France, qui doit son existence même à … la Marine Algérienne !!!
Cette voix, c’est celle d’un écrivain jordanien qui tient à remettre les pendules de l’Histoire à l’heure de la vérité et de la réalité, en effaçant les mensonges pour qu’apparaissent les lumières éclatantes de la vérité historique.
Ainsi, il interpelle le président de la France pour lui rappeler que : « La nation française n’est pas née du sein de Jeanne d’Arc, la sainte de l’Église romaine, ni de la matrice de Marie-Antoinette d’origine hongroise, ses racines plongent profondément dans l’histoire, la ramenant aux tribus gauloises connues pour leur extrême cruauté et leur barbarie, parcourant toute la région de l›Europe occidentale, appelée à cette époque : la Gaule. Ces tribus envahirent et brûlèrent Rome et n’étaient guère différents des Tatars et des Mongols qui ont brûlé Bagdad et ses bibliothèques.
Les tribus gauloises sont restées perdues et en perpétuel conflit entre elles, et les tentatives de Charles Martel et de ses successeurs n’ont pas réussi à les unir sous l’étendard du Saint Empire romain germanique, elles se sont donc transformées en petits royaumes, en perpétuel conflit, entre la côte anglo-saxonne de Normandie, la côte méditerranéenne et les Alpes (la Gaule) connues aujourd’hui sous le nom de France. La langue française n’existant pas encore à cette époque et un certain nombre de dialectes contradictoires prévalaient, tout comme les royaumes qui se concurrençaient entre eux.
L’identité française n’a pas été cristallisée par les croisades ni par les guerres entre Louis VII et le roi d’Angleterre, tous deux d’origine Celte, et les Celtes se disputaient l’héritage de Charles Martel, et le rêve de faire revivre le Saint Empire romain germanique et son latin officiel, langue préférée des classes dominantes.
Ainsi, l’identité française ne serait pas apparue sans le soutien de la flotte algérienne dirigée par Kheir Eddine Barberousse, et de la flotte ottomane qui a porté assistance au roi François 1er face à l’empire hongrois des Habsbourg et de leurs proches en Espagne. Le port de Marseille aurait été une partie de l’Espagne, Paris un village en Allemagne, Lille, une ville en Belgique, et la côte normande un territoire du Royaume-Uni. Y avait-il une nation française avant que Barberousse n’intervienne pour protéger le port de Marseille sur la Méditerranée, et avant que les Turcs n’arrêtent l’invasion espagnole et austro-hongroise de la Gaule avec l’avancée de Soliman le Magnifique sur Vienne ».
« C’est ainsi qu’il faut écrire l’histoire et c’est peut-être une raison suffisante pour que le ministère algérien des Affaires étrangères rappelle son ambassadeur de la capitale française, Paris, épuisée par les incendies et les protestations des gilets jaunes. L’Algérie a rejeté la décision du gouvernement français d’expulser neuf mille immigrés sans papiers vers leurs terres, ce qui a provoqué la colère du président français Emmanuel Macron et l’a incité à dire dans le langage arrogant du colonisateur : «Existait-il une nation algérienne avant le colonialisme français ? C’est la question»
La colère a rendu Macron fou, et il a attaqué la Turquie, affirmant qu’elle avait colonisé l’Algérie avant la France, sachant que l’occupation française de l’Algérie n’aurait pas eu lieu en 1830 sans la perte par l’Algérie de sa flotte de guerre dans la Bataille de Navarre près de la Grèce en 1827, une invasion qui a eu lieu après que Paris ait été incapable de payer ses dettes à la nation algérienne, qui existait bel et bien, n’en déplaise à Emmanuel Macron, et l’Algérie détenait des créances impayées auprès de la France.
« La question de Macron sur la réalité de la Nation algérienne est venue lors de sa rencontre avec des citoyens français d’origine algérienne, pour expliquer sa décision de réduire le nombre de visas d’entrée pour les citoyens algériens. Macron n’a pas aimé la réponse algérienne, et a voulu réécrire l’histoire en berbère et en arabe, en oubliant la langue dans laquelle la Grande-Bretagne, l’Australie et l’Amérique ont rédigé, il y a quelques jours, les termes de l’accord AUKUS et du marché des armes, la langue anglaise et ses lettres latines qui a prévalu au Moyen Âge dans une grande partie de la France.
En conclusion, le langage arrogant de Macron alimente les appels et les voix qui s’élèvent sur les réseaux sociaux pour institutionnaliser le boycott des biens et de la culture française. Macron – et derrière lui la droite – conduit la France à plus d’isolement, similaire à celui vécu à l’âge des ténèbres, quand les tribus gauloises se déplaçaient entre les forêts, et vivaient au bord des rivières sans identité ni langue connue ».
Et c’est de cette manière, en assénant les vérités historiques les unes après les autres, en rappelant ses origines inconnues à la France arrogante et ce qu’elle doit à la Nation Algérienne, que l’écrivain jordanien répond, de manière irréfutable, à des affirmations mensongères de la part du président des français, qui n’a pas encore appris l’histoire de son pays alors qu’elle se trouve dans tous les manuels mondiaux.
Quelle honte !
Synthèse de Tahar Mansour