Le Maroc a commandé douze drones de combat à la Turquie : Rabat dévoile son caractère belliqueux
Le Maroc est un royaume belliqueux, expansionniste et impérialiste. Cette affirmation relève en effet du simple postulat axiomatique. Rabat, en effet, ne s’en cache même plus. En témoigne ces révélations faites ce samedi par le journal français Le Figaro.
Ce média de droite réputé poche du Makhzen, ne peut certainement pas être accusé de mener une quelconque campagne contre le royaume chérifien. « Le Maroc a commandé des drones armés turcs, rapporte Africa Intelligence ce vendredi 16 avril 2021 », écrit ce journal dont la source ne saurait souffrir d’aucune remise en cause ou contestation.
« Les FAR (forces armées royales) vont effectivement réceptionner douze drones armés de type Bayraktar TB-2, fabriqués par la compagnie turque Baykar dirigée par Selçuk Bayraktar, le mari de Sümeyye, la fille cadette du président Recep Tayyip Erdogan » précise avec malice le même journal.
Il ajoute que « Cette même commande concerne quatre stations de contrôle au sol pour diriger les opérations. Les Bayraktar TB-2 sont des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) dotés d’une endurance de plus de 24 heures ».
Ces drones, réputés efficaces et redoutables, pour avoir permis à l’Azerbaïdjan de remporter une humiliante victoire sur l’Arménie, servent également pour l’espionnage. Ils représentent donc une menace directe pour la sécurité de l’Algérie, au même titre que cette base militaire cogérée par les FAR et l’armée sioniste, installée à une trentaine de kilomètres de nos frontières et dotée d’armements balistiques et électroniques sophistiqués.
Le Maroc dispose également de drones sionistes au sein de son armée et les a utilisés dans la confrontation avec le Front Polisario. L
’utilisation de drones sionistes dans l’armée marocaine a été révélée après l’attaque surprise desFAR contre l’Armée de libération du peuple sahraoui (SPLA), qui a coûté sa la vie au commandant de la Gendarmerie nationale sahraoui Dah El Bendir. Notre site, du reste, avait été le premier à évoquer la piste sioniste en commentant cette attaque criminelle et traitresse.
Cette attaque avait eu lieu au niveau des territoires libérés de Tifariti. Des militants sahraouis dénoncent sur les réseaux sociaux l’utilisation de drones de fabrication sioniste dans les aéroports de Dakhla et Laâyoune.
Justement, c’est le Front Polisario qui a capturé sur une image satellite la présence d’un drone sioniste à Dakhla en 2018. La majeure partie de la coopération en matière de sécurité entre le Maroc et l’entité sioniste est menée en secret et implique principalement l’échange d’informations de renseignement et le commerce des armes.
Le rapport du ministère britannique des Affaires, de l’Innovation et des Compétences de 2014 révèle ainsi que l’entité sioniste a vendu des systèmes de contrôle, de communication et de guerre électronique au Maroc via un pays tiers. C’est à l’aide de ces systèmes sophistiqués que des journalistes et des opposants marocains ont été espionnés dans le but de les faire chanter.
Amnesty Internationale avait dénoncé cela dans un communiqué particulièrement virulent et explicite. Un article fouillé et très détaillé relatif au même sujet avait été publié par nous de manière « prémonitoire » il y a de cela quelques jours à peine.
M.A