Le Maroc l’a humilié devant l’ONU : La trahison de Pedro Sanchez n’a servi à rien
La chose est connue depuis la nuit des temps. Les traitres, dont les vils actes sont doublés de vénalité, en deviennent de véritables carpettes, tout juste bon pour se faire humilier sur la place. Et c’est, en gros, ce qui vient de se produire avec le Maroc, et ses relations tumultueuses avec son voisin ibérique. Certes, on voyait venir la chose de loin. Le Makhzen, en effet, a décidé de rendre publique personnellement la lettre de soumission et de trahison de Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, alors que lui-même se trouvait en déplacement au Maroc. Bien sûr, l’élégance diplomatique et le savoir-vivre auraient voulu que l’initiative en soit laissée à Pedro Sanchez lui-même. Or, cela n’a pas été le cas. Rabat paie et corrompt pour gagner le droit de trainer dans la bout le chef de l’Exécutif espagnol. Les dirigeant marocains, qui veulent sans doute en avoir pour leur argent, donnent même l’air d’un trouver un malin plaisir. Cette forme de sadisme pervers, particulièrement prisée par Mohamed VI dans ses « joutes diplomatiques », vient de se confirmer et de renforcer avec la drôle de réponse de Rabat fournie à l’ONU concernant son massacre d’une centaine de migrants sub-sahariens à proximité de l’enclave espagnole de Ceuta. Pour Rabat, il n’y aurait donc pas de frontières terrestres entre le Maroc et l’Espagne. Cette réponse écrite et officielle fournie à l’ONU, douche définitivement les mensonges et les prétentions de Pedro Sanchez. Lui, qui a prétendu avoir négocié un accord avantageux de délimitation des frontières maroco-espagnoles, en prend carrément pour son grade. Le Maroc reste plus que jamais belliqueux et expansionniste. Pedro Sanchez a trahi pour rien la cause sahraouie, cela si on excepte les juteuses affaires de sa femmes au royaume chérifien.
El Ghayen Lamine