Le ministère de la Communication à la rescousse des journalistes en difficulté
Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a affirmé que son département ne ménage pas ses efforts pour venir en aide aux journalistes en difficulté.
Essentiellement, le ministre de la Communication désignait les journalistes ayant travaillé pour des médias privés dont les patrons sont actuellement emprisonnés. « Tout le monde aura gain de cause », a-t-il assuré dans un entretien au journal Elikaa, publié ce mardi.
Au sujet de ces médias, appartenant notamment à des hommes d’affaires, le porte-parole du gouvernement a signifié que la priorité du gouvernement est de préserver les emplois et la stabilité. « La justice a désigné des gestionnaires qui font leur travail », a-t-il ajouté.
Sur l’ouverture du champ audiovisuel, Pr Belhimer a reconnu l’influence de l’argent sur le contenu. « Si cette ouverture était conforme à la loi et à un cahier des charges bien ficelé, il n’y aurait pas eu de dépassements à l’égard des téléspectateurs ou encore des journalistes travaillant dans ces médias privés », a-t-il commenté.
Toutefois, le ministre de la Communication voit d’un bon œil l’investissement privé dans la corporation. A condition que l’argent de la publicité publique soit destiné aux journalistes.
Enfin, Ammar Belhimer a insisté sur le fait qu’il n’y ait pas de prisonnier politique en Algérie. « le journaliste, à l’image de tous les citoyens, est soumis à la loi », a-t-il soutenu. Et d’ajouter, « nous, en tant que ministère, nous ne commentons pas les décisions émanant de la justice ».
Nacereddine Benkharef
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