Le ministre de l’Industrie pharmaceutique met en garde: « Les producteurs et importateurs qui falsifient les chiffres, s’exposent à des sanctions sévères »
« Il y a beaucoup de tricherie, particulièrement chez certains importateurs qui ne nous donnent pas les chiffres réels, alors qu’ils feignent d’oublier que les vrais chiffres sont à notre niveau.
Car c’est nous qui fournissons le programme relatif à l’importation » C’est en ces termes que s’est exprimé le ministre de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun, lors de son intervention devant la commission parlementaire chargée de l’économie, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification.
« Ceux qui enfreignent la loi, en falsifiant les chiffres, vont être exposés à des sanctions d’ordre financier, conformément aux dispositions de la nouvelle loi de finances 2023 », a-t-il soutenu.
A cet effet, il y aura également, aux dires du ministre, une imposition, pratiquement pour les producteurs et les importateurs, qui ne nous fournissent pas les données exactes, dont nous avons besoin.
« Ceux-là s’exposeront pareillement à des sanctions financières, selon la teneur de leur marché », met-il en garde.
D’autre part, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a fait part d’un partenariat entre son département et le ministère du commerce, dans le but d’introduire le code à barres dans les produits pharmaceutiques.
Il s’agit d’une nouvelle loi qui impose le code à barres à tous les produits marchands.
«Dans notre domaine, sont concernés dans un premier lieu les produits que nous importons, ainsi nous aurons une meilleure visibilité et une traçabilité appropriée », affirmé, Ali Aoun, ministre de l’industrie pharmaceutique, a expliqué le ministre.
« Ainsi, a-t-il, enchaîné, nous pourrions suivre de bout en bout le cheminement du médicament. La date du lancement de cette opération est fixée au 23 décembre prochain».
Farid Haddouche