Le sous-directeur de la sécurité routière de la DGSN à la Patrie News
« Un problème national qui nécessite la mobilisation de tous »
Hayet Youba
La problématique de la sécurité routière « n’est pas seulement du ressort des services de sécurité. C’est un problème de santé publique, un problème national qui nécessite la mobilisation de tous les secteurs » a déclaré le commissaire divisionnaire et sous-directeur de la sécurité routière à la DGSN, Rachid Ghezli. Dans un entretien accordé à la Patrie News, il explique que la sécurité routière « veut que tous les secteurs interviennent. Elle veut la contribution de tous depuis la cellule familiale jusqu’aux institutions à charge de mettre en œuvre la politique de la sécurité routière et d’apporter leur concours. Son avantage, c’est qu’elle s’intéresse à tous les domaines. A charge qui sont concernés et intéressés de mettre leur contribution parce que la sécurité routière a besoin de tous les intervenants. » Le responsable rappelle la mise en œuvre d’une commission nationale au niveau du ministère de l’intérieur permettant une coordination avec tous les partenaires. « Les résultats sont probants mais toute initiative et toute mesure prise ne peut réussir sans la contribution effective et l’implication totale des citoyens. Lorsque je parle des accidents liés aux motocyclettes, là je m’adresse aux parents qui doivent s’impliquer pour assurer la sécurité de leurs adolescents. C’est pourquoi je dis que la sécurité routière a cet avantage d’être abordée en toute circonstance : dans la mosquée, l’école, la cellule familiale, département ministériel ou encore les hautes autorités de l’Etat… C’est dire que la sécurité routière est l’affaire de tous ! ». M. Ghezli fera savoir aussi que le projet du permis à point, contribuera à la récolte d’un maximum de données liées aux infractions. « On pourra déceler, à titre d’exemple, les primo-contrevenants, les récidivistes en matière de contraventions etc.. Le permis à point va contribuer aussi à dissuader les mauvais conducteurs ». Cependant, il ne faut pas se leurrer car « la problématique des accidents de la circulation routière ne peut pas être réglée par un seul segment mais par la synergie de tous les efforts et de tous les départements et de tous les intervenants. C’est donc une action synergétique qu’il faudra mettre en œuvre dans un cadre de coordination pour l’endiguer. Tous les axes interviennent notamment le permis à points qui jouera un rôle primordial. » M. Ghezli va, en conclusion, lancer un appel « tout le monde peut faire de la prévention, il ne faut pas attendre que les services de police le fassent. On doit tous le faire. Une seule équation : respectez le code de la route et réduisez la vitesse. »
H.Y.