L’industrie pharmaceutique générera 2, 5 milliards d’Euros cette année : La résilience de la diversification économique se précise
Considéré comme un des leviers de l’économie nationale, l’industrie pharmaceutique, depuis l’arrivée de Dr Djamel Benbahmed à la tête de ce secteur stratégique, connaît une ascension fulgurante.
Ce secteur, fort de son potentiel et de son caractère stratégique, a été identifié comme un secteur clé, pouvant être transformé d’un secteur budgétivore à un secteur créateur de richesses. Pour preuves et pas des moindres, ce mercredi 29 septembre, des unités de production du Groupe Saidal de Constantine, sortira le premier vaccin anti covid-19.
Le vaccin importé à grande échelle sera dès ce mercredi fabriqué localement pour être exporté vers les marchés de la région et africains, une fois la demande nationale satisfaite.
Autre indice révélateur de cette résilience de la production pharmaceutique nationale, « la
production nationale de médicaments dépassera cette année les 2,5 milliards d’euros », a affirmé lundi le Dr Benbahmed au micro de la radio nationale en précisant que « près de 60 nouvelles lignes de production ont été mises en place ».
Toujours à propos de la production nationale en médicaments, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a indiqué que les revenus de cette production permettront, selon lui, de réduire la facture d’importation à près de 1,2 milliard d’euros pour l’année 2021.
Revenant sur la multiplication des lignes de production des médicaments importés antérieurement de l’étranger, l’invité de la radio a affirmé que : « Près de 60 nouvelles lignes de production ont été mises en place cette année en Algérie, ce qui est, a-t-il estimé “considérable”.
Une opportunité pour le pays de sortir de la sphère budgétivore de l’importation. Ce qui a fait dire au ministre du secteur que : « le pays a pu limiter l’importation aux médicaments essentiels qui ne sont pas encore produits localement, a-t-il également relevé.
En termes de chiffres, selon Dr Benbahmed : « la facture d’importation de médicaments “ne dépassera pas les 1,2 milliard d’euros en 2021, en tenant compte des programmes d’autorisations accordés aux opérateurs pharmaceutiques”, a-t-il indiqué.
Aussi, par ricochet, « La facture d’importation va baisser de près de 500 millions d’euros par rapport à l’année 2020 », conclut le ministre de l’Industrie pharmaceutique .
Ferhat Zafane