MAK : Chronique d’un suicide annoncé
Le mouvement terroristo-séparatiste dénommé MAK se trouve bel et bien à l’article de la mort. De nombreux éléments d’analyse et d’information concourent à accréditer cette affirmation. D’abord, en commençant par les tous premiers instants de la genèse de cet OSNI (objet subversif non-identifié), force nous est de relever que celui-ci n’a jamais bénéficié du plus infinitésimale ancrage au sein de la société kabyle. Cette région d’Algérie, au patriotisme exacerbé, a consenti l’un des plus lourds tributs pour arracher de haute lutte l’indépendance de l’Algérie. Pour finir de s’en convaincre, il suffit de rappeler que Krim Belkacem, un des plus grands héros de notre guerre de libération nationale, crapahutait dans les maquis de l’imprenable Djurdjura plusieurs années avant le per novembre 1954. Ce sont aussi les hommes d’Ouamrane, dépêchés expressément depuis la wilaya III, qui ont permis à cette époque à la ZAA (zone autonome d’Alger), de répondre présente à cette insurrection armée généralisée. La ZAA étaie en effet fortement éprouvée par les paras tortionnaires de Bigeard et Aussaressees, notamment après l’assassinat de Larbi Ben M’hidi et l’arrestation de Yacef Sadi. Si la Kabylie n’a aucune leçon de sacrifice et de patriotisme à recevoir de personne. En revanche, elle en a pas mal à donner pour les groupuscules du MAK, nourris aux mamelles de la haine, du terrorisme et de la trahison. Ces derniers, privés de la moindre attache avec la société algérienne, sont arrivés jusqu’à fomenter les criminels et meurtriers incendies de l’été passé. Pour servir leurs sombres desseins, en effet, ils n’ont pas hésité à sacrifier pas moins de 69 malheureuses victimes au service de leurs sombres desseins. C’est une preuve de plus, si tant est qu’il en faille d’autre, que ces groupuscules agissent aux antipodes des intérêts de la communauté qu’ils prétendent défendre et représenter. Leurs criminels incendies de l’été dernier ont ainsi été la goutte qui a fait déborder le vase. Bien avant que le MAK ne soit déclaré groupe terroriste et ses éléments traqués sans relâche, la population de Kabylie avait déjà fini de consommer sa rupture d’avec lui. Celui-ci, aigri par ses nombreux et cuisants échecs successifs, a fini par opter pour une politique suicidaire, qui est également celle du pire. Bien au-delà de son allègre franchissement du Rubicon, le MAK a accepté des financements produits par l’argent sale du trafic de drogue. Désormais en cheville avec les services secrets marocains d’Abdellatif Hammouchi et Yacine Mansouri, le MAK a fini par devenir la vile et consentante créature aux mains du Mossad sioniste. Et c’est la raison pour laquelle que les trois principaux adjoints du sulfureux Ferhat Mehenni, Brahim Bellabes, Aksel et Lafdel Zidane, en sont arrivés à craindre carrément pour leurs vies. Comme tous les chefs mafieux, Mehenni ne veut pas laisser de traces, de témoins et de preuves derrière lui. Une sorte de nettoyage par le vide vient de s’enclencher pour effacer les traces des crimes passés et actuels de ce chanteur plagiaire. La mort rode dans les rangs du MAK. Ce qu’il en reste du moins. La consommation de son échec ne sera actée qu’une fois que tous les témoins gênants auront été éliminés. Avec l’aide des agents du Mossad, Ferhat Mehenni renoue avec sa véritable nature de dictateur paranoïaque. Ceux qui se sont acoquinés avec lui ont signé leur arrêt de mort par anticipation.
Kamel Zaidi