Mike Pompeo accuse Paris, Berlin et Londres de s’aligner sur les thèses iraniennes
En déclarant à l’unanimité qu’ils avaient écarté l’idée de soutenir l’initiative prise devant les Nations unies par les Etats-Unis pour réclamer le rétablissement des sanctions internationales contre l’Iran, Paris, Berlin et Londres se sont mis à contre-courant de l’initiative américaine en désapprouvant le « snapback » voulu par les Etats-Unis pour revenir aux sanctions internationales en vigueur contre Téhéran avant la signature de l’accord de 2015.
Il y a moins d’une semaine, Donald Trump avait annoncé vouloir revenir aux sanctions établies jusqu’en 2015. Cette procédure consiste à activer le snapback, un mécanisme permet aux Etats-Unis de se prévaloir de leur participation initiale à l’accord sur le nucléaire iranien passé entre Téhéran et les grandes puissances en 2015 pour obtenir une réimposition automatique de toutes les sanctions préexistantes.
Bien que M. Trump ait décidé de quitter cet accord en 2018, cette démarche reste possible du fait de la rédaction hasardeuse de la résolution 2231 qui, il y a cinq ans, consacrait cette grande réussite diplomatique de l’ère Obama. Par ailleurs, il faut savoir que selon des sources sires, que |le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a entamé lundi en Israël une tournée au Moyen-Orient pour tenter de convaincre des pays arabes de normaliser leurs relations avec l’État hébreu dans la foulée d’un accord avec les Émirats arabes unis.
Yanis Younsi avec AFP
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