Depuis son honteux deal du siècle, le royaume s’achemine à marche forcée vers une totale mise sous tutelle de ce dernier sous l’entité israélienne. Celle-ci utilise le Maroc comme cheval de Troie pour mettre durablement le pied en Afrique, mais aussi pour y développer son industrie militaire, notamment celle des drones tueurs, dont Rabat, dans son terrorisme d’Etat, a maintes fois fait usage au niveau des territoires libérés sahraouis. La presse spécialisée rapporte ainsi que la société israélienne BlueBird Aero Systems prévoit de lancer au Maroc une usine de production de ses drones. Une annonce faite par son PDG, Ronen Nadir, dans des déclarations à un média hébreu. Le démarrage de l’unité d’armement est prévu «dans un avenir proche», a-t-il précisé. « L’accord de coopération militaire entre le Maroc et Israël, signé le 24 novembre 2021 à Rabat, avait en effet consacré un volet à l’émergence d’une industrie militaire au royaume, avec le concours de l’expertise israélienne. Une ambition que le Maroc a publiquement revendiquée avant même la reprise de ses relations avec l’Etat hébreu, actée le 10 décembre 2020 », détaillent encore les mêmes sources. En mars dernier, BlueBird avait testé dans le sud marocain son nouveau drone kamikaze SpyX au Maroc. Les FAR (forces armées royales), s’en servent sans vergogne dans leurs actions de terrorisme d’Etat contre les civils sahraouis, mauritaniens et même algérien. Pour rappel, le conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui à huis-clos pour débattre de la question de décolonisation du Sahara Occidental. La reprise du conflit armé entre le front Polisario et le Maroc a été provoquée par sa rupture unilatérale du cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU et de l’ex-OUA.
Kamel Zaidi