Nouveau coup dur contre les résidus du terrorisme : L’opération de Skikda apporte de nouveaux résultats
Les résultats de l’opération anti-terroriste, menée durant la seconde quinzaine du mois de mars dernier, continuent à se faire observer sur le terrain.
L’annonce des découvertes, faites ce mardi après-midi dans la wilaya de Tizi-Ouzou, en est une conséquence directe.
Le communiqué, publié par le ministère de la défense l’évoque explicitement en faisant état d’une « exploitation efficiente de renseignements fournis par les terroristes capturés récemment à Skikda ».
L’arrestation de ces éléments armés lors d’un large ratissage, mené dans les montagnes de cette wilaya constituait l’un des plus gros coups portés contre les poches résiduelles des terroristes, au cours de ces derniers mois.
Des armes de guerre, huit pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov ainsi que des quantités importantes de munitions ont été aussi récupérés sur les lieux où ont été arrêtés les terroristes.
L’événement a d’ailleurs été marqué par le déplacement immédiat du chef d’État-major sur les lieux.
Il a félicité les troupes de l’ANP, qui avaient mené cette « opération de qualité » et transmis les félicitations du chef de l’Etat.
L’exploitation des renseignements obtenus auprès du chef du groupe armé a permis de mettre à découvert d’autres poches des résidus du terrorisme et dans d’autres wilayas aussi. Moins d’une dizaine de jours plus tard, le MDN annonçait ainsi que la dépouille d’un terroriste qui avait rallié les groupes terroristes en 2005 ( abattu en 2009) avait été déterrée à Jijel.
Là aussi il y a eu découverte de plusieurs casemates ( douze en tout) et d’une quantité considérable d’armes de guerre. Les forces de l’ANP n’étaient cependant pas au bout de leurs découvertes à ce moment.
Le traitement des renseignements obtenus auprès des terroristes capturés à Skikda a permis la mise en place d’une opération, dans la wilaya de Tizi-Ouzou cette fois ou des armes lourdes ont été découvertes.
Tout ce matériel de guerre a été naturellement engrangé durant les années 90. Les groupes terroristes avaient à ce moment un pouvoir de nuisance extrême qui a plongé l’Algérie dans l’une des pages les plus sombres, les plus douloureuses de son histoire.
La majorité des éléments armés qui peuplaient à ce moment les maquis ont été éliminés par les forces et beaucoup ont aussi répondu à l’appel de la loi sur la rahma puis la concorde civile.
Les radicaux ont préféré rester terrés dans leurs abris dans l’attente d’une éventuelle possibilité de relancer le terrorisme.
Coupés de tout soutien extérieur, traqués sans relâche, ils ont plongé dans une vie sauvage dont les traces apparaissent bien à travers les photos des terroristes capturés publiées par le MDN.
Amel Zineddine