Nouvelles révélations sur le scandale Maroc-BFMTV : Rachid Mbarki était un vulgaire mercenaire !
Comme pour le Maroc-gate, ce scandale médiatique de BFMTV qui vient d’éclater en France, n’a lui non plus pas encore livré tous ses secrets.
Le site hexagonal « Off-Investigations », révèle ainsi que Rachid M’barki, le présentateur de BFMT, a été «dispensé d’activité», pour ne pas dire suspendu, parce qu’il aurait «perçu des paiements en liquide» de la part des agents de Nacer Bourita et/ou Yacine Mansouri. « Donc, rien à voir avec l’amour, sincère et surtout gratuit, de la patrie et des origines marocaines.
Rachid M’barki est un vulgaire et vénal mercenaire, comme le sont l’ensemble des journalistes, députés et responsables politiques qui roulent pour le Makhzen.
C’est d’ailleurs la seule et principale raison qui fragilise grandement sa cause. En parallèle, les gens qui militent en faveur de la cause sahraoui, le font par convictions, et souvent en y mettant de leurs propres deniers. Aucune comparaison possible. Mieux.
La victoire de la question sahraouie est inscrite sur le marbre. Elle est inéluctable. En tous cas, si nous savions depuis des années que Rabat achète depuis longtemps la conscience de plusieurs ministres, en sus des députés, voilà que que même les médias n’étaient pas en reste.
Une taupe marocaine avait infiltré BFMTV la puissante chaine d’info en continu du milliardaire Vincent Bolloré. Un journaliste-présentateur de BFMTV, Rachid Mbarki, pour ne pas le nommer, vient en effet d’y être suspendu parce qu’il y diffusait des contenus pro-marocains sans en référer à sa hiérarchie, ni suivre le circuit classique de collecte et de diffusion de l’information.
En clair, le Maroc, en introduisant une taupe à BFMTV, a réussi la gageure d’y installer une sorte de rédaction parallèle. Au reste, tout porte à croire que ce Rachid Mbarki ne doit pas être le seul. Ni BFMTV d’ailleurs.
A voir le traitement que réservent le plus souvent les médias hexagonaux au Sahara Occidental, la question se pose en effet de savoir si l’objectivité professionnelle y est véritablement respectée.
El Ghayeb Lamine