Sur invitation du président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, entame ce dimanche une visite officielle de quatre jours en Iran.
Selon le communiqué de l’APN, Brahim Boughali aura, lors de cette visite, des entretiens avec son homologue mais aussi avec des hauts responsables iraniens concernant les relations bilatérales et les moyens de les développer.
Brahim Boughali visitera, en outre, différentes institutions économique et culturel. Signalons que Brahim Boughali s’est longuement entretenu avec Mohammad Bagher Ghalibaf, en marge de la a réunion de l’OCI (Organisation de la coopération islamique) tenue, janvier dernier, à Alger.
Ce mois d’aout, l’Algérie a condamné, l’attaque terroriste perpétrée contre le mausolée Shah Cheragh à Chiraz dans le sud de l’Iran, faisant plusieurs morts et blessés.
En outre, Alger et Téhéran ont convenu d’accélérer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, notamment économique et commercial.
Il a été convenu d’annuler les visas politiques dans un premier temps et par la suite de supprimer les visas réguliers, ainsi que la mise sur pied d’un comité de suivi conjoint et de consolider les traditions de consultation et de coordination politiques sur les questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.
Des décisions dévoilées lors de la visite, juillet dernier, ministre des affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, à Téhéran, ou il s’est entretenu avec son homologue iranien Hossein Amir Abdollahian.
Reçu par le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, le chef de la diplomatie algérienne, lui a transmis les salutations du Président d Tebboune, ainsi qu’un message oral « confirmant les démarches pratiques convenues par les deux présidents lors de leurs entretiens téléphoniques ».
Afin de concrétiser cette volonté, « le Président Ebrahim Raïssi a invité son frère, le Président Tebboune, à effectuer une visite d’Etat à Téhéran dès que son agenda le permettra ».
Salim Farouk