(Pas) de Tehlab
– Le Maroc a fait appel à un authentique voyou aux fins de le représenter au sein des instances onusiennes.
– Ah oui. Le tristement célèbre Omar Hilal qui, à défaut de pouvoir corrompre et/ou faire chanter tous ses pairs, verse dans l’insulte, la calomnie, et parfois même les expéditions punitives.
– Exact. Cette fois, il vient de nous pondre deux vraies « perles » dans lesquelles il s’en prend à l’Afrique du Sud accusée, à l’en croire, d’avoir aidé à faire circuler une lettre du Front Polisario, rendant compte des résultats fort important de son XVIe congrès national.
– Ne me dis pas qu’il ose encore parler de complicité du Polisario avec les terroristes.
– Ben oui, sauf que cette fois-ci, il y zappe les éléments du Hezbollah et des Gardiens de la Révolutions. Faut dire que l’accord historique entre Téhéran et Ryad est passé par là.
– Je souris malicieusement sous cape. Le sol se dérobe sous les pas incertains de ce pathétique Omar Hilal.
– Sous ceux de son roi Mohamed VI aussi.
– Ah oui, à ce point !
– Le PJD, parti formé d’islamistes entristes, instrumentés par le Makhzen pour passer le cap des printemps arabes, vient enfin de se rendre compte qu’il a été le dindon de la farce, et de dénoncer enfin la trahison du « deal du siècle ».
– Il oublie que c’est son premier ministre de l’époque qui a signé l’accord de normalisation avec l’entité sioniste avant d’être jeté comme une vieille chaussette au profit de l’oligarque Akhanouch.
– Oui. Sauf que le retour de flamme, dont je parlais depuis le début, est désormais imminent. Mohamed VI, qui ne s’est jamais justifié devant ses sujets marocains, s’est vu contraint cette fois-ci de le faire, certainement à cause des massacres qui se déroulent en Palestine avec la bénédiction du « commandeur des croyants » et « président de la commission Al Qods.
– Je vois. Mohamed VI a chaud, très chaud, aux miches.
– A mon humble avis, c’est pas pour lui déplaire.
– Pourquoi tu dis ça ?
– Wana aâreft…
Mohamed Abdoun