Pêche et production halieutique : Pour une production maximale
Le secteur de la pêche et des produits halieutiques a connu ces deux dernières années une dynamique nouvelle portée par des décisions objectives et une réorganisation judicieuse avec l’introduction de facilitations et d’aides aux professionnels de la pêche, ce qui s’est traduit par une production bien plus importante que celles des années précédentes. La création et la mise en production de plusieurs fermes aquacoles à travers le territoire national, encouragées par les engagements du président de la république et l’aide du ministère de tutelle ont participé à une baisse sensible des prix de la sardine et des autres poissons ainsi qu’à l’introduction de poissons produits dans les fermes aquacoles, à l’image du Tilapia rouge, de la dorade et du chien de mer.
Lors de la dernière réunion du gouvernement tenue récemment, le ministre de la pêche et des produits halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi, a présenté un bilan des réalisations de son secteur durant les années 2020, 2021 et 2022 qui s’est avéré très riche, notamment par l’introduction massive des fermes aquacoles, de l’augmentation des moyens matériels (2 nouveaux thoniers de 35 m chacun) pour la pêche en haute mer et la prise en charge des besoins professionnels et sociaux des professionnels de la pêche.
Le ministre a ensuite présenté le programme de son département pour les années 2023 et 2024 qui verront la mise en place d’une stratégie englobant tous les secteurs de la pêche dont la construction, l’entretien et la réparation des navires de pêche, l’amélioration des conditions de travail et œuvres sociales des professionnels de la pêche ainsi que la production halieutique.
Il y a lieu, par ailleurs, de rappeler que le plan d’action du gouvernement entend arriver à une production de 166 000 tonnes de produits de la pêche dont 24000 tonnes à partir des fermes aquacoles.
Enfin, nous apprenons que dans les prochaines semaines, le Tilapia rouge sera commercialisé par la Chambre de la pêche à Alger à un prix ne dépassant pas les 500 DA le kilogramme.
Tahar Mansour