Politiques, syndicalistes et anciens cadres sécuritaires : Vingt personnes dans le viseur de la justice tunisienne
Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a ordonné, hier vendredi, l’ouverture d’une instruction contre plus d’une vingtaine de personnes pour complot contre l’Etat.
Selon plusieurs sites tunisiens qui rapportent l’information, les personnes mises en cause dans ce dossier connu médiatiquement par l’affaire des « paris électroniques » sont des ex politiques, des animateurs, d’anciens syndicalistes et ex cadres sécuritaires et même des célébrités.
Ces derniers sont accusés de « la formation d’une bande dans le but de nuire à des personnes et à des propriétés, de complot contre la sûreté de l’Etat intérieure et de liens avec des fonctionnaires d’un pays étranger dans le but de nuire à la Tunisie diplomatiquement. »
D’autres chefs d’accusation sont également portés contre eux dont « la falsification, la détention et l’usage de faux et l’atteinte à la personne du président de la République. »
H.Y.