Porte-parole du département d’État américain : « Nous regrettons le retrait du Mali de l’Accord d’Alger »
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller s’est exprimé sur les derniers développements de la crise du Mali, essentiellement la décision du gouvernement de transition de se retirer de l’Accord issu du processus d’Alger en 2015, entre les autorités maliennes et les groupes du nord du Mali et de la région de Kidal. Il a affirmé que l’administration de la Maison blanche déplore « cette décision », soulignant que la mise en œuvre de l’Accord d’Alger « aurait apporté davantage de stabilité à tous les Maliens et à la région dans son ensemble ».
L’Union européenne privilégie aussi « la voie du dialogue inclusif défendu par l’Algérie, en tant que médiatrice internationale pour résoudre les différends et promouvoir l’établissement d’une paix durable dans le nord du Mali ».
Auparavant, l’Algérie avait mis en garde contre « les conséquences négatives qui pourraient découler d’une telle démarche ». Dans un communiqué rendu public, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avait soutenu : « Le peuple malien doit savoir que de telles décisions regrettables et non accueillies ont prouvé par le passé que l’option militaire est la première menace pour l’unité et la sécurité territoriale du Mali. Elle porte en elle les germes d’une guerre civile au Mali, retardant la réconciliation nationale au lieu de la rapprocher, et constitue en fin de compte une véritable menace pour la paix et la stabilité régionales ».
S. B./ Agences