Premier ministre à la clôture de la réunion gouvernement-walis: « L’économie nationale renoue avec la croissance»
A la clôture de la réunion du gouvernement avec les walis, ce dimanche, le Premier ministre, Aimène Benabderahmane, a fait un exposé non exhaustif sur les indicateurs de la reprise économique, et ce malgré le retentissement de la pandémie à la Covid-19 sur les marchés internationaux, ayant enregistré une inflation sans précédent.
« La croissance économique retrouve une courbe ascendante après deux années difficiles » » a-t-il affirmé en préambule. Il a rapporté qu’au 31 aout 2022, l’excédent de la balance commerciale a été estimé à 14 milliards de dollars.
La valeur des exportations hors hydrocarbures ont caracolé, à la même échéance, à 4,4 Milliards de dollars, avec la perspective d’atteindre 7 milliards à la fin de l’année en cours. Les réserves de changes se sont nettement améliorées.
Il a précisé que « la stratégie éclairée du président de la République » a conduit à une maitrise du commerce extérieur, en créant un équilibre entre les exportations et les importations.
Pour le Premier ministre, il fallait absolument « ne plus laisser l’économie nationale otage des fluctuations des prix du pétrole », mais aussi maitriser les importations en valeur et en volume.
« L’Etat n’est pas contre les importations, mais contre le gaspillage » a-t-il expliqué. Il a donné pour exemple l’année 2014, particulièrement budgétivore. Cette année-là, les importations ont été évaluées à 67 milliards de dollars, alors que qu’elles ne devaient pas dépasser, objectivement les 25 milliards de dollars.
Aimène Benabderhamane a incriminé, dans cet important différentiel, la surfacturation et l’introduction, sur le marché local, de produits inutiles. Des erreurs qu’il fallait corriger pour réduire des dépenses publiques, et dans le même temps protéger la production nationale. « Notre pays est dans l’aisance.
Des hommes sincères et déterminés travaillent dans le silence » a-t-il soutenu. Il a enchainé en disant : « L’amélioration de la situation économique a fait échouer les manœuvres de ceux qui parlaient d’un possible recours à l’endettement extérieur ».
S. Biskri