Première édition du « island Prize » : L’écrivain algérien Hamza Koudri lauréat
Le jeune écrivain algérien, Hamza Koudri est l’un des cinq lauréats de l’édition inaugurale du « Island Prize », avec son roman « La rose des sables ». Ce prix littéraire est destiné exclusivement aux auteurs africains, qui publient leurs premiers manuscrits, vise à reconnaître les nouveaux talents littéraires d’Afrique et à donner de la visibilité à leurs premiers projets. Reprenant le titre du roman de l’auteure sud-africaine Karen Jennings, ce prix qu’elle a lancé avec ses éditeurs, vise la découverte de nouvelles plumes appartenant au continent noir.
Cent-vingt candidatures ont été soumises de septembre à la mi-décembre 2021 aux membres du jury, qui ont retenu, dans une sélection préliminaire, dix projets d’écriture, d’auteur originaire de la Zambie, du Zimbabwe, du Nigéria, du Kenya, d’Ouganda, d’Afrique du Sud et d’Algérie. Au final, cinq lauréats ont été désignés. Le premier prix a été gagné par la sud-africaine Sarah Issacs pour son manuscrit « Glass Tower » (La tour de verre). L’histoire est construite autour « des abus sexuels, les relations familiales et le racisme persistant à l’aube de la nouvelle Afrique du Sud ».
L’auteure ougandaise Doreen Anyango a décroché la deuxième place avec son roman « A Darkness With Her Name on It » (Une obscurité avec son nom dessus) qui « qui se préoccupe de trouver une identité dans un Ouganda en mutation, de plus en plus urbain, tout en restant conscient de l’importance des liens familiaux – tant aux ancêtres qu’aux origines simples ».
A la troisième place sont Exe-quo la Sud-Africaine Marina Auer pour « Single Minded » (simple esprit), l’Algérien Hamza Koudri pour « Sand Roses » (Rose des sables) et la Nigériane Joyce Nwankwo pour « Delightful Cage » (cage délicieuse).
Le récit de Hamza Koudri s’articule autour de la vie sociale à Boussada, dans les années 30. Il relate les tribulations des danseurs d’Ouled Nail. « Deux sœurs luttent pour gagner leur vie de cette manière traditionnelle sous les cruelles restrictions imposées non seulement aux danseurs mais à des communautés entières par l’administration coloniale française et leur armée ».
S. B.