Publication d’informations mensongères et de fake news : Sept personnes devant la justice
Les ennemis de l’Algérie continuent d’utiliser les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour nuire à l’image du pays et publier des informations mensongères et des fake news dans le but provoquer des troubles à l’ordre public.
C’est suite à des informations concernant une page Facebook, gérée par un individu à partir de l’étranger et qui utilise d’autres algériens résidents en Algérie pour lui fournir des informations confidentielles concernant des personnes ou des institutions afin de les menacer et de les faire chanter, en publiant ces secrets les concernant, précise le procureur de la République près le Pôle national spécialisé dans la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication, dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Une enquête a alors été ouverte par les services concernés. Elle a abouti à l’identification des mis en cause dont l’administrateur de la page Facebook à partir d’un pays étranger, le dénommé D.C.A.M, ainsi que le dénommé M.A.A. ancien député propriétaire d’un bureau d’études (à noter que cet ancien député s’est vu refuser sa candidature lors des dernières législatives), M.A.Y.N. employé dans un bureau d’études, A.M.A., fonctionnaire dans une banque, Y.M. avocat stagiaire, H.Ch. Avocate et B.A. secrétaire greffier à la Cour de Chleff.
Après la fin de l’enquête et grâce aux preuves matérielles découvertes et collectées par les enquêteurs, les suspects ont été présentés par devant le procureur de la république près le pôle national spécialisé contre cybercriminalité, qui a délivré un mandat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire pour les crimes dont ils se sont rendus coupables et qui ont trait à : l’atteinte à l’unité de la nation, publication d’informations mensongères parmi la population pouvant mener à l’atteinte à l’ordre public, mauvaise utilisation de la fonction, divulgation de secret professionnel, délivrance d’un document émanant d’une administration publique à un individu qui n’est pas habilité et qu’il n’a pas le droit de recevoir.
Après la première audition auprès du juge d’instruction compétent, les dénommés M.A.A., H.Ch et B.A. ont été placés en détention provisoire alors que M.A.Y.N. et A.M.A. ont été mis sous contrôle judiciaire.
Tahar Mansour