Réaction cinglante du parti Sawt Echaab à l’endroit du Parlement européen : « aucune leçon à recevoir de vous »
« Les Algériens n’ont aucune leçon de démocratie à recevoir »
A l’image de la totalité des partis politiques indignés par la dernière résolution du Parlement européen sur les libertés en Algérie, le parti Sawt Echaah (PVP), présidé par Lamine Osmani s’est fendu d’un communiqué par lequel il considère, à son tour, qu’il s’agit ni plus ni moins d’une ingérence flagrante dans les affaires intérieures des Algériens sous couvert de la défense des Droits d’Homme.
En effet, connu pour sa position immuable en faveur de la défense des intérêts de l’Algérie face à tous ceux qui s’aventurent à saper leur moral, Sawt Echaab rappelle dans ce communiqué que « l’Algérie n’a aucune leçon de démocratie, de Droits de l’Homme et encore moins de préservation des libertés à recevoir », est-il clairement mentionné dans le dit-communiqué dont nous détenons une copie.
Et de rappeler que les Algériens ont toute latitude de régler leurs problèmes quelle qu’en soient leur gravité ».
`Evoquant le Parlement européen Sawt Echaab indique que les expériences récentes avec cette institution n’ont jamais caché son accointance avec les le parties extrémistes qui ont de tout temps visé notre pays.
Et de rappeler sa dernière position à l’égard du Hirak béni auquel elle attribue d’autres visées autres que celles connues d’améliorer la situation du pays.
Pour toutes ces allégations à l’endroit de la situation des Droits de l’Homme en Algérie, le parti Sawt Echaab qualifie la résolution du parlement européen « d’affront à l’honneur des Algériens », estimant que c’est « une tentative de mise sous protectorat de l’Algérie ».
De plus, par la voix de son président, Lamine Osmani, le parti Sawt Echaab, appelle les patriotes, ayant comme souci l’essor de l’Algérie, à « protéger notre souveraineté. »
Enfin, ce parti patriote rappelle sa condamnation, sa désapprobation et son étonnement face à la résolution du Parlement européen concernant la situation des droits de l’homme en Algérie.
Ferhat Zafane