Rejet de la visite de Benny Gantz à Rabat : Appel un sit-in devant le parlement marocain
Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation avec l’entité sioniste vient de lancer un contre-feu à ce honteux deal du siècle.
Il vient en effet de lancer sur sa page Facebook un appel à un sit-in, ce mercredi, devant le Parlement à Rabat, “pour exprimer en force le rejet de la visite du ministre sioniste de la Défense” au Maroc, prévue mercredi et jeudi.
“Tous les membres du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation avec l’entité sioniste rejettent la visite de Benny Gantz, ministre de la Défense sioniste au Maroc qui s’inscrit dans le cadre de la politique de renforcement de la normalisation avec l’entité sioniste”, a indiqué l’organisation dans un communiqué publié sur sa page Facebook, appelant “tous les défenseurs de la cause palestinienne à venir en masse à ce sit-in, afin d’exprimer leur rejet de la politique de normalisation initiée par les autorités marocaines”.
Le 16 novembre, le quotidien El Espanol a rapporté que « la visite, prévue les 24 et 25 du même mois, du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, à Rabat, verra la signature d’un accord d’entente qui définira les conditions de coopération dans le domaine de la défense.
En plus du renseignement, il s’agirait également de développer une industrie de drones kamikazes au Maroc, mais aussi et surtout de la construction d’une base militaire près de l’enclave espagnole de Melilla ».
Pour Bruce Maddy-Weitzman, spécialiste des relations israélo-marocaines à l’université de Tel-Aviv, la première visite d’un ministre israélien de la défense au Maroc, en pleine tension entre les deux poids lourds du Maghreb (Algérie et Maroc), ne semble pas tenir de la pure coïncidence », développe encore le même média.
Ce n’est pas tout. A peine la visite officielle au Maroc du ministre de la défense de l’entité sioniste a-t-elle été annoncée que l’on apprend l’existence d’un projet commun, bien mûri déjà, consistant en l’installation d’une base militaire commune à ces deux entités.
C’est le site d’information El-Español, réputé très au fait de ce genre de questions stratégiques, qui en a fait la révélation ce mercredi. « L’information intervient à la veille de la première visite d’un ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, au Maroc, qui devrait avoir lieu les 24 et 25 novembre prochain.
Il est prévu également que lors de cette entrevue officielle, Gantz s’engage à fournir au Maroc le système avancé de défense aérienne, le Dôme de fer (Iron Dome) », écrit en effet ce site, confirmant ce que nous avions déjà avancé s’agissant de l’acquisition de Dôme de Fer, ce qui ne signifier rien moins que les attaques des forces de l’APLS (armée populaire sahraouie), causent aux forces d’occupation marocaines de sérieuses et sévères pertes humaines et matérielles, contrairement à ce que tente de faire accroire Rabat.
La base militaire commune aux deux entités, elle, est prévue à une quarantaine de kilomètres de Melilla. Il est également question pour le royaume chérifien d’entamer l’assemblage de drones kamikazes conçus par l’armée d’occupation sioniste.
Ce sont les ingénieurs de cette dernière qui se trouvent derrière l’érection du tristement célèbre mur de sable, ou mur de honte, qui coupe de part en part le Sahara Occidental.
« L’accord d’entente pour explorer les opportunités d’investissement qui sera signé par les responsables de la défense des deux pays, lors de la réunion prévue la semaine prochaine à Rabat, comprend également la construction d’une base militaire commune au sud de Mellilia, selon le site internet précité », précise encore ce média en ligne.
Celui-ci ajoute également que « parmi les zones envisagées pour cette installation du nouveau complexe, il y a la ville d’Afsó, à 50 kilomètres de Mellilia, près de l’aéroport de Monte Arruit ».
Il est en outre fort à parier que cette visite, à très forte connotation politique et stratégique, soit mise à profit par les deux parties pour se livrer à des déclarations belliqueuses à l’endroit de l’’Algérie.
Un gravissime précédent du genre s’était en effet produit lorsque Yair Lapid, ministre des Affaires Etrangères de l’entité sioniste, s’en était directement et nommément pris à nous à partir du sol marocain, et en présence de son hôte, le sieur Nacer Bourita.
Ali Oussi