Salon africain des Affaires : La Zlecaf, cette opportunité à saisir
C’est un plaidoyer en faveur de la densification du commerce interafricain, notamment à travers la suppression des droits de douane, qui a été fait par plusieurs intervenants à l’ouverture du Salon Afrique d’affaires, pour réaliser l’intégration économique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
La nécessité de mettre en place un écosystème économique favorable fondé sur l’adaptation des lois et la coopération, notamment dans les domaines bancaire, douanier et assurantiel.
Pour le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’Assemblée populaire nationale (APN), Salim Merah, il importe de «créer les conditions idoines à travers la suppression des droits de douane et la mise en place d’un tarif douanier unifié ». Et d’expliquer que l’approche de l’Algérie porte sur l’intégration économique du continent ».
De son côté, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Algérie, Alphonse Voho Sahi, il y a nécessité d’adapter les lois aux besoins des populations, ce qui permet auxrègles de la ZLECAf de s’appliquer avec souplesse.
Quant à l’ambassadeur du Cameroun en Algérie, Komidor Hamidou Njimoluh, il estime que la concrétisation de la Zlecaf est tributaire d’une volonté politique, d’un climat économique approprié et des lois adaptées, outre la coopération notamment dans les domaines bancaire et douanier.
Notons que quelque 80 exposants de différents secteurs d’activité prennent part au SADA 2023 qui se poursuivra jusqu’à mardi prochain avec la participation d’une vingtaine de représentations diplomatiques de pays africains accréditées en Algérie. L’Angola est l’invité d’honneur de cette édition.
Mohamed Ait S