« La relance, c’est maintenant ». C’est sous ce slogan générique que la confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) organise, aujourd’hui, une matinée de brainstorming autour de problématiques économiques.
« Notre rencontre survient dans un contexte sensible. La crise sanitaire impacte encore l’économie nationale » explique Sami Agli, président de l’organisation patronale à l’ouverture des travaux de la rencontre.
Tous les segments d’activités subissent les contrecoups des mesures prises dans la lutte contre l’épidémie virale, a l’exception des secteurs pharmaceutique, agro-alimentaire et certains services.
Une conjoncture complexe qu’il convient de transcender par un modèle alternatif à l’économie rentière et à une dépendance étroite aux recettes des exportations des hydrocarbures. « En tant que patrons et citoyens, il nous faut adopter une position qui dépasse les intérêts individuels. Nous sommes des partenaires des pouvoirs publics et sources de propositions » affirme M. Agli.
« On se considère utile et partie prenante de l’Algérie nouvelle (…) Au-delà de son rôle économique, l’entreprise a une mission citoyenne » ajoute-t-il. Il ne manque pas de préciser, néanmoins, que la vocation de la CAPC « à la responsabilité de protéger l’entreprise algérienne ».
L’objectif assigné à la rencontre vise un échange des expériences, des idées et des propositions sur l’avenir des sociétés et globalement de l’économie nationale. « Nous avons besoin de se comprendre et de se faire confiance. Il faut aussi de la concertation avec les pouvoirs publics » préconise le président de la CAPC.
Dans un point de presse improvisé, il clarifie sa vision : « Nous ne sommes pas dans une logique de confrontation. Il nous faut mettre de côté les divergences et se faire confiance et être dans le même camp ». A ce titre, il apprécie, dit-il, la volonté du président de la République de conférer à la diplomatie économique, une importance capitale. « Nous saluons l’initiative sur laquelle nous avons été consultés ».
Par ailleurs, il incite à engager des mesures urgentes pour créer un cadre compétitif, impulser Une gestion économique efficiente et instaurer une équité dans la distribution des richesses et l’accession aux postes de responsabilité. « La réforme de la banque est un impératif » conclue-t-il.
Soulef Biskri