Le recul du président du gouvernement espagnol est tactique, et n’a rien de sincère. Si Pedro Sanchez est maintenu-reconduit à son poste, les affaires de corruption vont se poursuivre, et même s’accentuer dans le temps et dans l’espace. Le peuple espagnol, qui mérite forcément mieux, en est prévenu, qui devra bientôt assumer ses choix politiques et électoraux.
La crise politique en Espagne n’en finit plus de s’aggraver depuis les dernières élections législatives, qui avaient permis le retour de, ou le maintien, de Pedro Sanchez à la tête gouvernement, mais sévèrement affaibli, et très largement débordé sur sa droite. La situation a continué de se compliquer et de s’aggraver à cause de scandales de corruption dont noud avions déjà fait cas abondamment. Ces derniers éclaboussent aussi bien l’épouse de Pedro Sanchez, avec ses sulfures relations avec le Makhzenn que le PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol). Pedro Sánchez a annoncé ce mercredi, très tard dans sourée, à travers une lettre sur les réseaux sociaux, qu’il annulait son agenda public et qu’il annoncerait lundi s’il resterait ou non à la tête du gouvernement. “Je dois m’arrêter et réfléchir. Il me faut de toute urgence répondre à la question de savoir si cela en vaut la peine, malgré la boue dans laquelle la droite et l’extrême droite tentent de faire évoluer la politique. Si je dois continuer à la tête du gouvernement ou abandonner ce grand honneur”, a-t-il déclaré. le président de l’Exécutif dans la surprenante lettre, après l’ouverture d’une procédure judiciaire contre son épouse, Begoña Gómez, pour son implication présumée dans des entreprises révélées par certains médias, dont La Patrie News. Embourbé dans de sordides scandales à ne plus en finir, Pedro Sanchez trouve encore le moyen de louvoyer, et de manœuvrer en tentant de se victimiser. Le leader socialiste définit l’information et l’enquête en cours comme une “opération de harcèlement et de démolition par voie terrestre, maritime et aérienne pour tenter de m’affaiblir politiquement et personnellement en s’attaquant à ma femme”, avec les élections du 23 juillet dernier comme un tournant supposé. . Ainsi, après avoir assuré qu’« il n’a aucun attachement au poste », il annonce une halte en cours de route pour « réfléchir » et décider dans les prochains jours de ce que sera son avenir. “Cette attaque est sans précédent, elle est si grave et si grossière que je dois m’arrêter et réfléchir avec ma femme. Bien souvent, nous oublions que derrière les politiciens, il y a des gens . Et moi, je n’ai pas honte de le dire, je suis un homme. profondément amoureux de moi, “une femme qui vit impuissante avec la boue qui est répandue sur elle jour après jour”, ajoute-t-il dans la lettre. Ce recul est en fait tactique, hypocrite et n’a rien de sincère. Le départ de ce clan, acheté par les gens du Makhzen, s’avère en effet indispensable pour que Madrid s’émancipe de la « tutelle » marocaine, de plus en plus apparente et lourde à porter. Un « nettoyage de printemps » s’avère indispensable. Avis !
El Ghayeb Lamine