Sommet de l’UA : La « taupe sioniste » chassée par l’Algérie
La diplomatie algérienne revient en force et s’impose partout avec détermination, respect de la légalité internationale et des règles de bienséance.
Ce samedi, nos représentants aux séances préparatoires du sommet de l’UA ont réussi à débusquer une taupe de l’entité sioniste qui avait réussi, à l’aide de complicités internes dont on devine l’origine, à se faire délivrer un badge de participante. Ce que voyant, d’énormes pressions exercées par Alger et son allié Pretoria ont réussi à empêcher que cette séance ne soit ouverte avant que cette « khabardjiya » ne quitte la salle des conférences au siège de l’UA, sis à Addis-Ababa.
L’année passée, avec l’aide du tchadien Moussa Faki, président de la Commission africaine, et une évidente complicité marocaine, l’entité sioniste avait réussi à intégrer l’UA en tant qu’observateur, et non pas membre observateur. Le simple observateur, nous rappellent des sources diplomatiques, n’a pas droit à la parole, et encore moins au vote.
Le tollé générale soulevé par cette entrée clandestine avait permis son expulsion au bout de quelques jours à peine. Mais, l’entité sioniste ne d’avouer pas vaincue pour autant. Elle vient donc de revenir à la charge, avant de se faire chasser de la manière la plus humiliante qui soit.
Les fondements et principes de l’entité sioniste, basés sur l’apartheid et la colonisation sont aux antipodes des principes fondateurs de l’UA. Elle ne saurait dès lors y être raisonnablement admise. Le Maroc aussi devrait d’ailleurs en être chassé attendu qu’il occupe illégalement un territoire qui n’est pas le sien, le Sahara Occidental en l’occurrence.
S’agissant de l’entité sioniste, l’alerte est loin d’être levée, car c’est ce dimanche que sera examinée la décision de l’UA d’octroyer ou pas le statut d’observateur à l’entité sioniste. A suivre…
Ali Oussi
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