Le PDG de Sonatrach s’est exprimé aujourd’hui à la 2e édition du sommet libyen de l’énergie et de l’économie, et affirme que « la conjoncture actuelle est caractérisée par la croissance, en constante augmentation, de la demande mondiale ».
Les experts, indique Rachid Hachichi, «estiment cette augmentation sur les quinze prochaines années d’environ 1% par an».
Cette demande «s’accompagne également de nouvelles exigences qui nécessitent de produire de l’énergie de manière qui assure le respect de l’environnement».
Dans son propos, le même responsable indique que l’industrie énergétique est confrontée à «des défis majeurs, mais elle ouvre également la porte à l’émergence des opportunités passionnantes dans le domaine de l’innovation et du développement durable ».
L’une des implications de cette tendance est peut-être de « mettre en lumière les capacités potentielles du gaz dans la contribution positive à la transformation énergétique souhaitée. Le gaz est considéré comme un carburant privilégié pour répondre aux besoins énergétiques croissants, ainsi que pour sa contribution à la réduction de la pollution ».
À cet égard, «le gaz naturel devrait répondre aux besoins, compte tenu de son abondance et de son prix élevé ».
Le gaz, ajoute M. Hachichi, peut couvrir « 24% de la demande mondiale d’ici 2040 et 36% d’ici 2050 ».
Et note également que la plupart des études énergétiques confirment que le gaz naturel est devenu « un élément essentiel des feuilles de route et des plans de nombreux pays et entreprises ».
Au sujet de la transition énergétique mondiale, le premier responsable de Sonatrach indique que «les experts affirment que la décarbonation est au cœur des stratégies du secteur pétrolier et gazier ». L’objectif étant de parvenir à des «réductions des émissions de carbone et assurer en même temps la sécurité énergétique».
Relevant « une prise de conscience croissante des défis critiques auxquels le secteur de l’énergie est actuellement confronté », M. Hachichi indique que les transformations énergétiques sont « réelles aux niveaux international et continental ».
Dans ce contexte vital pour les pays en développement, et les pays du continent africain en particulier, dans le cadre d’une transition énergétique globale, «il est devenu nécessaire d’intensifier les efforts dans le but d’assurer un accès équitable aux sources d’énergie et de promouvoir le développement durable ». L’Afrique, dit le patron de Sonatrach, a «un grand potentiel énergétique renouvelable ».
Par ailleurs, M. Hachichi appelle au renforcement des efforts pour «une transition énergétique globale ».
Le potentiel des énergies renouvelables peut « jouer un rôle de premier plan dans le développement mondial ». Aussi, M. Hachi appelle à des « pratiques énergétiques plus responsables ».
Il va sans dire que la « réalisation des objectifs communs consistant à répondre à la demande mondiale. Le développement énergétique et économique, notamment dans les pays du continent africain, nécessite un certain nombre de facteurs ».
Parmi les exigences, «figurent notamment le partage d’expériences, la promotion de la coopération et l’encouragement du partenariat ».
Dans cette perspective, «Sonatrach est déterminée à étendre son expérience sur plus de 60 ans de service en collaboration avec ses partenaires, afin de relever les défis proposé et assurer la prospérité de l’industrie énergétique dans nos pays grâce à des solutions innovantes et responsable ». Dans ce contexte, en novembre dernier, « Sonatrach a repris sa coopération avec libyenne National Oil Company, et son activité se situe dans la célèbre région du bassin de Ghadamès ».
Avec ses opportunités et son potentiel prometteurs, «ceci est une affirmation de notre engagement clair en faveur du développement énergétique ».
Dans la continuité de ses engagements, « Sonatrach agit comme une institution résolument tournée vers l’avenir, pour faire face à différents défis, en améliorant en permanence ses performances et l’élever au niveau des références standards internationaux, afin d’assurer la sécurité des ressources énergétiques pour le pays ».
Par conséquent, dira M. Hachichi, «nous sommes appelés à œuvrer pour guider le chemin de cette transition vers un horizon énergétique juste et durable ».
Mohamed Ait Said