Les cotations commerciales de la Banque d’Algérie pour aujourd’hui indiquent que l’euro s’échange contre 146.48 dinars algériens à l’achat et de 146.55 dinars algériens à la vente. Le dollar américain s’achète à 134.21 dinars algériens et se vend à 134.22 dinars algériens.
Au Square port-Said, l’euro enregistre un taux d’achat se situant un à 230.00 dinars algériens et un taux de vente à 232.00 dinars algériens. Le billet vert conserve également sa stabilité avec un taux d’achat de 217.00 dinars algériens et un taux de vente à 220.00 dinars algériens, observés sur le marché parallèle du Square Port Saïd à Alger. Sollicité pour une analyse, Souhil Meddah, expert financier, affirme que le marché officiel et la tendance des deux plus importantes monnaie le dollar et l’euro, « est proportionnellement impactée par la variation des cours de change directs entre les deux « , tout en notant que cette variation des cours dépendant à « beaucoup de critères et de facteurs sur la compétitivité marchande internationale de chacune des deux monnaies ou de l’attractivité financière que chacune d’elle peut offrir en fonction des instruments monétaires ». La quotepart flottante de la parité du dinar « s’ajustera en fonction des potentialités marchandes et financières, soient qu’elles dépendent des coûts aux importations pour la partie marchande, ou soit vis-à-vis des retours sur placements en valeurs trésor ou autres que les ressources en dollar génèrent ».
Cependant, la cotation sur le marché de l’informel « obéit à une règle de marché spot ou immédiat, c’est-à-dire sur la base des offre à l’achat sur une période très courte, mais tout en se projetant sur les demandes de devises par saison, ou sur une durée plus ou moins longue ». Cette cotation, analyse M. Meddah, « s’appuie aussi sur la valeur officielle du dinar avec un taux moyen de dédouanement qui représente la marge d’écart par rapport aux changements institutionnels ». Cette valeur qui repose sur des données institutionnelles « obéit à la loi de l’offre et de la demande une fois après sa mise sur le circuit marchand informel de la devise ».
Il devient donc « très important pour les pouvoirs publics de tenir compte de cet éloignement de sources entre le marché officiel et le marché informel de la devise, pour pouvoir consolider les méthodes en rapprochant les deux parités sur la base d’une logique à la fois sur les potentialités extérieures et aussi sur l’attractivité d’opportunité intérieure ».
Mohamed Ait Said