Le génocide du peuple palestinien, à Gaza notamment, se poursuit avec une cruelle régularité. Aveuglée par la haine et son impuissance face aux vaillants résistants palestiniens, l’armée d’occupation vise désormais de manière directe et délibérée les cibles jugées sacrées et intouchables en temps de guerre. La veille, on s’en souvient, un convoi d’ambulances transportant des blessés vers l’Egypte avait été décimé, faisant au moins une cinquantaine de martyrs.
Ce samedi, en ce moment-même, le Hamas vient d’annoncer qu’un bombardement israélien a fait quinze morts dans une école de l’ONU, où s’abritaient des déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya (dans le nord de Gaza). Ces derniers jours, plusieurs bombardements meurtriers sur ce camp, le plus grand du territoire, sur des écoles, ainsi qu’une frappe vendredi sur une ambulance ont suscité, en vain, de multiples appels à épargner les civils. La tension est très vive également à la frontière israélo-libanaise, où le Hezbollah est très présent.
L’armée israélienne a annoncé samedi avoir lancé des raids aériens contre des cibles du Hezbollah à la suite d’attaques du mouvement libanais, marquant une nouvelle escalade du conflit dans la région. La veille aussi, le chef de ce puissant mouvement, Hassan Nasrallah, avait réitéré son soutien à la résistance légitime des Palestinien, et stigmatisé la politique suicidaire, mais hélas sanglante, du néonazi Benyamin Netanyahu.
De son côté, le ministère de la santé de la bande de Gaza a fait état samedi de pas moins de 9.488 martyrs dans l’enclave, dont 3 900 enfants et presque autant de femmes, depuis le début de ce génocide, commis au grand jour avec la complicité et le soutien de la plupart des dirigeants occidentaux.
Kamel Zaidi