Urgent
Avant l’arrivée de Staffan de Mistura dans les territoires occupés : Les maisons des activistes sahraouis encerclées
« Chassez le naturel, il revient au galop », dit un vieil et très juste adage. Le Maroc n’a fini par laisser Staffann de Mistura, envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, mettre les pieds dans les territoires occupés après deux bonnes années de refus et de tergiversations, qu’apr-s avoir pris les « précautions de rigueur ». ce lundi-soir, en effet, les chiens de garde du Makhzen, ont encerclé et/ou investi l’ensemble des maison des courageux activistes sahraouis. Outre l’intimidation, l’objectif des forces d’occupation est d’empêcher ce diplomate italo-suédois d’avoir le moindre contact direct avec ces activites. « En ce moment a l’Aaoun la majorité des maisons des activités et militants Sahraouis sont encerclées par la police marocaine afin de les empêcher de participer au rassemblement prévu à l’occasion de la visite de l’envoyer spécial aujourd’hui », nous annoncent des sources locales. « Comme d’habitude, depuis ce matin les maisons des activistes et militants sont sous surveillance permanente. Personnellement ma maison comme celles des autres est surveillée par des hommes en civile et dès que je sors de chez moi il lancent au autres qui vont me suivre , ce matin je suis allée au travail suivi par une voiture civile et dès que je suis arrivée et entrée à ma direction ils ont appelé une autre personne à moto qui m’a attendu jusqu’à le moment où je suis sortie du travail lui aussi il m’a suivi jusqu’à chez moi . Là où j’ai trouvé les autres qui surveillent la maison depuis ce matin », témoigne un militant. C’est aussi le cas de tous les militants à El Aaiun. Une photo nous a été envoyée de la voiture de police chargée de surveiller les maisons (voisines) des grandes et courageuses militantes Aminatou Haidar et El Ghalia Djimmi. Toutes nos tentatives pour joindre ces dernières sont demeurées vaines. Il semble ainsi que les forces d’occupation aient aussi coupé les réseaux internet et téléphoniques dans les territoires occupés. Ces derniers, où les Sahraouis souffrent le martyr depuis des lustres, ont été transformés en une prison à ciel ouvert. Sioltana Kheya, elle, se trouve toujours en convalescence aux iles Canaris après ce quelle a subi en une année de torture et d’assignation à résidence dans sa maison à Boujdour. Tant que le conseil de sécurité de l’ONU n’aura pas le courage de prendre les sanctions légales qui s’imposent contre le Maroc, la situation risque de perdurer pendant longtemps encor. Il est donc temps d’agir et de réagir efficacement, en commençant en urgence par étendre les prérogatives de la MINURSON au respect des droits de l’Homme. Avis !
El Ghayeb Lamine