Trop ! C’est trop ! Des centaines de militants sahraouis désarmés tentent en ce moment-même de bloquer le passage vers la zone tampon d’El Guerguerat.
D’importants renforts des forces d’occupation marocaines les empêchent d’avancer vers la frontière mauritanienne. Le risque d’un carnage est omniprésent, connaissant la barbarie des FAR (forces armées royales) qui, avec leurs drones, ont déjà commis des actes de terrorismes d’Etat en assassinant des civils sahraouis, mauritaniens et algériens.
La reprise du conflit armé entre les FAR et l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental) avait eu lieu en date du 13 novembre 2021 à la suite de l’agression subie par des manifestants sahraouis désarmés qui bloquaient ce passage, et cette zone tampon, hautement stratégique pour le Makhzen, qui s’en sert pour évacuer les richesses pillées dans les territoires occupés, en même temps que sa drogue, produite en quantités industrielles.
L’actuel forcing sahraoui est motivé par le fait que la communauté internationale, ONU en tête, continuent d’ignorer ce conflit, considéré de « basse intensité », face à un Maroc qui foule aux pieds le droit international, et qui vas jusqu’à empêcher Saffan de Mistura, envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, de se rendre dans les territoires occupés, transformés en une véritable prison à ciel ouvert.
Les Sahraouis sont excédés. Ils en ont marre de cette complice passivité de la communauté internationale, qui se garde bien de faire pression sur le Maroc afin de l’obliger à permettre au peuple sahraoui de décider librement et souverainement de son destin via la tenue d’un référendum d’autodétermination. A suivre…
El Ghayeb Lamine