Accord sur la fin des hostilités en Ethiopie : L’Algérie satisfaite
La conclusion par le gouvernement éthiopien et le Front de Libération du Peuple du Tigré d’un accord mettant fin aux hostilités, a été saluée par l’Algérie.
«L’Algérie qui suit de près l’évolution des évènements en Ethiopie se félicite de la conclusion par le Gouvernement éthiopien et le Front de Libération du Peuple du Tigré d’un accord mettant fin aux hostilités», a en effet, indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.
L’Algérie salue également « l’engagement des deux parties à sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ethiopie et à rétablir l’ordre constitutionnel dans la région du Tigré».
Selon la même source, «la signature de cet accord est bienvenue car elle contribue à mettre un terme à des affrontements fratricides et à lancer une dynamique de restauration de la convivialité harmonieuse dans la région du Tigré et entre les différentes composantes humaines de l’Ethiopie».
Le communiqué souligne que «l’Algérie se réjouit pour le peuple éthiopien frère de cet évènement salutaire et encourage les parties signataires à assurer la mise en œuvre effective de l’Accord dans son esprit et sa lettre».
Enfin, «l’Algérie tient à rendre un juste hommage à l’Union africaine et à la Troïka de médiateurs dont l’engagement et la persévérance ont permis de réaliser cette éloquente démonstration de la validité du principe de solutions africaines aux problèmes africains».
Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré ont pour rappel, accepté mercredi une « cessation des hostilités » sous l’égide de l’Union africaine, en Afrique du Sud.
Le conflit a déplacé plus de deux millions d’Éthiopiens et plongé des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine.
« Les deux parties au conflit éthiopien se sont formellement mis d’accord sur une cessation des hostilités, ainsi que sur un désarmement méthodique, ordonné, en douceur et coordonné », a annoncé le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo.
L’accord, publiquement signé par les chefs des deux délégations, prévoit aussi « un rétablissement de l’ordre public, des services (au Tigré), un accès sans entrave des fournitures humanitaires, la protection des civils, entre autres », a-t-il poursuivi.
« Ce moment n’est pas la fin du processus de paix, mais son début. La mise en œuvre de l’accord de paix signé aujourd’hui est essentielle. » C’est « le début d’une nouvelle ère pour l’Éthiopie », s’est réjoui l’Union africaine.
R.I