Accueil des réfugiés : L’Algérie saluée pour son engagement
L’Algérie dont la politique de soutien envers toutes les questions de décolonisation dans le monde, est « irréversible », a su ouvrir grandes ses portes aux réfugiés quelle que soit leur nationalité.
Ce rôle « historique » a été salué par Agostino Mulas, représentant du Haut Commissariat aux refugiés de l’ONU (HCR) en Algérie.
« Nous saluons le rôle historique et prépondérant que jouait et continue de jouer l’Algérie s’agissant de l’accueil de réfugiés et migrants », a en effet affirmé le représentant onusien dans une déclaration à la presse en marge d’une activité organisée à Alger dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des réfugiés coïncidant avec le 20 juin de chaque année.
Terre de tous les asiles, l’Algérie devient l’une des premières nations à accueillir les Palestiniens durant les années 1970.
Pour de longues années, bon nombre d’entre eux faisaient partie de la cartographie des enseignants dans notre pays.
Les Sahraouis également. Suite à une occupation illégale du territoire du Sahara occidental, les populations n’avaient désormais plus le choix.
Elles traversent massivement les frontières algériennes pour trouver refuge dans le Sud.
En effet, les réfugiés sahraouis ont été accueillis par les autorités algériennes au début de l’année 1976.
Ils sont près de 200 000 Sahraouis à s’établir dans les 5 principaux camps de réfugiés dans le sud-ouest de l’Algérie, à Tindouf plus précisément.
Ils ne seront pas les seuls à trouver « refuge » en Algérie. Tout récemment et suite à ce qui est appelé Révolutions arabes, des milliers de Tunisiens mais surtout de Libyens et Syriens ont quitté leurs pays respectifs.
Ces derniers affluaient par milliers vers les terres algériennes. Ces derniers, tout comme les migrants africains, ont été accueillis dans le respect des droits de l’homme et des chartes internationales pertinentes.
L’Algérie a en effet déployé d’importants efforts pour les accueillir et les prendre en charge.
L’Algérie, rappelle-t-on, a mobilisé également, des moyens « colossaux » pour une meilleure prise en charge des migrants subsahariens sur les différents plans, médical, social et humanitaire.
C’est dire que « les réfugiés occupaient une place de choix en Algérie qui réunit toutes les conditions nécessaires pour protéger leurs droits », comme souvent souligné par des observateurs.
Il convient de rappeler à ce propos l’adhésion de l’Algérie en 1963 à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés, puis son protocole annexe de 1967, avant de signer la convention de l’OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.
Y.Y