Covid-19 : les chefs d’entreprises doivent prendre des décisions de gestion
La comptabilité de la Responsabilité Sociale des Entreprises «CRSE » devient un élément primordial pour les entreprises Algériennes pour qu’elles garantissent leurs pérennités et leurs développement. Mais « plusieurs limites font obstacle à un développement d’une démarche «RSE», notent OULD KHESAL Imane et DERAHMOUNE Hilal, de l’Université de Blida 2. Parmi ces freins, les universitaires citent «l’absence d’un encadrement réglementaire du reporting social et environnemental et d’un marché de consulting en la matière en Algérie ».
Il est aussi question de «La négligence des droits des travailleurs, et de la protection de l’environnement à cause des déséquilibres dans les mesures de gouvernance ». S’y ajoutent «les défaillances de la mise à niveau et de la certification, un niveau de syndicalisation faible dans les entreprises; un retard de mise en place des indicateurs de l’économie de marché dû à la récente transition d’une économie administrée vers une économie de marché ».
Dans le même ordre d’idées, l’étude pointe du doigt une culture d’entreprise «qui n’incite pas à consulter les parties prenantes de celle-ci ».
Dans les recommandations formulées, l’étude précise que les sociétés doivent mettre en place de «véritables mesures d’aide, notamment au bénéfice de leurs salariés, dans la période d’expansion de Coronavirus ; dans les périodes des crises l’État Algérien doit donner des aides financières ou bien des prêts garantis par elle même au profit des entreprise ».
Face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19, précisent les universitaires, les chefs d’entreprises doivent prendre des décisions de gestion, ont sollicité les aides dont ils pouvaient bénéficier, afin d’assurer la pérennité de leurs entreprises ».
Yacine Bouali