Déjà en 1967, la trahison du Maroc : pour que nul n’oublie !
Le royaume chérifien, dont les dirigeants sont des traitres avérés, n’a jamais hésité à trahir la noble cause palestinienne. Ici, des rappels de la plus impardonnables des trahisons…
Même si le doute était là, cinquante après, la chaine israélienne i24 a jeté un pavé dans la mare et a révélé à tout le monde la félonie d’un Etat arabe qui a trahi son camp, son peuple et jusqu’à son appartenance. Il s’agit de la guerre de six jours entre l’entité sioniste et les états arabes, une guerre qui a été ‘gagnée’ par Israël malgré la force dissuasive de l’Egypte, de l’Algérie et de tous les autres pays arabes engagés dans ce qui devait être la libération des terres palestiniennes et arabes annexées par l’entité sioniste.
Même les israéliens s’étaient préparés psychologiquement à une défaite inéluctable et le glas d’une plaisanterie la plus amère et la plus célèbre pour eux sonnait à leurs oreilles : « le dernier à partir, s’il vous plait, éteignez la lumière », entendant par-là, le dernier israélien à s’en aller. Pourtant, l’issue de cette guerre a été le contraire de ce que la raison attendait et entendait : les arabes, malgré leur suprématie, ont perdu cette guerre-éclair qui aura duré six jours mais qui a changé complètement la donne dans cette partie de la planète terre, faisant d’un Etat fantoche, une puissance qui s’est arrogé des terres dont elle ne rêvait même pas.
La vérité, c’est lors de cette émission de i24, une chaine de télévision de l’entité sioniste qui dévoile tout. C’est au cours d’une émission d’information de cette chaine, cinquante année plus tard, qui apprend au monde qu’outre Isaak Rabin, Moshé Dayan et d’autres israéliens encore avaient contribué à la victoire d’Israël en 1967, il y a un autre nom, celui d’un roi qui y a contribué (à la victoire d’Israël), Hassan II, le roi du Maroc, annonce le présentateur. Sa collègue répond à la question qu’il lui pose : « est-ce qu’Israël aurait vraiment gagné la guerre des six jours sans l’aide du Maroc ? », « Eh, bien, sans le Maroc, Israël n’aurait peut-être pas gagné cette guerre », affirme-t-elle. Elle rappelle alors qu’en 1965, deux ans avant le début de la guerre des six jours, les grands leaders du monde arabe se retrouvent à Casablanca (Maroc) pour le troisième grand sommet de la ligue arabe. « Le Mossad ne faisait pas partie de la liste des invités, mais il est là et il va recueillir des informations cruciales », continue la présentatrice sur un ton de dérision. « Il y a un protagoniste, c’est Nasser (Djamel Abdel Nasser), le leader de la coalition arabe qui a affirmé, en février 1965, qu’Israël prétend que nous allons l’attaquer, mais qu’il va nous attaquer en premier, nous devons donc être prêt à riposter ». La réunion de la ligue arabe a lieu en septembre de la même année et l’objectif en est de savoir si les arabes étaient prêts à faire la guerre à Israël.
La présentatrice continue en rappelant que l’autre homme clé était Hassan II, le roi du Maroc qui va permettre au service de renseignement israélien de connaitre ses ennemis. Le Mossad donc place des micros au dernier étage de l’hôtel où sont attendus les dirigeants arabes ainsi qu’à l’intérieur de la salle de réunion. Pourtant, à la veille de la réunion, Hassan II est pris de panique est somme les agents du Mossad à quitter l’hôtel.
Mais, à la fin de la réunion, il remet aux agents israéliens un enregistrement complet de cette conférence, affirme la présentatrice. Elle confirme qu’Hassan II avait enregistré, en secret, tout ce qui s’est dit au cours de la conférence.
Les enregistrements, toujours selon cette chaine, ont appris aux israéliens que les gouvernements arabes allaient créer un commandement unifié pour diriger les hostilités contre Israël et le point crucial qu’ils ont aussi appris, c’est que les rangs arabes étaient profondément divisés. Ceci révèle à l’entité sioniste que les nations arabes n’étaient absolument pas préparées pour mener une guerre commune contre eux. « Et c’est sur la base de ces informations que Tsahal a lancé ses premières opérations pour la guerre des six jours », continue-t-elle.
Qu’est-ce qui a motivé Hassan II à aider les israéliens ?, questionne le présentateur, et sa collègue de répondre : « le Maroc et Israël entretenaient déjà des relations stratégiques avant cela. Le Maroc avait accepté que des juifs marocains émigrent vers Israël, en échange de quoi l’entité sioniste lui fournissait une aide logistique au Maroc, notamment, en formant ses militaires ».
C’était une dette d’Israël envers le Maroc et les israéliens la rendirent aussi en participant, deux mois plus tard, à l’opération consistant à faire disparaitre le plus farouche des opposants à Hassan II : Mehdi Benbarka.
Nous voyons donc là un témoignage fait par les israéliens eux-mêmes qui confirme tout ce qui se disait jusque-là sur les relations contre-nature du royaume du Maroc avec l’entité sioniste au détriment de ses frères de sang, de patrie et de religion.
Tahar Mansour